C'est en tout cas ce que déclare le leader du Parti Popular, Mariano Rajoy, dans une interview au quotidien El Mundo, en précisant que «les droits et les obligations établis par cette loi ne seront pas modifiés». Toutefois, dans la même interview, le chef de l'opposition précise: «Il y a seulement trois pays [dont l'Espagne] qui appellent mariage l'union entre personnes de même sexe, et cela ne me plaît pas». Il souligne que le recours déposé contre cette loi par son parti, devant le tribunal constitutionnel, conteste précisément l'appellation «mariage».
Bien qu'ambiguë, la position de la droite espagnole semble se préciser dans la mesure où le chef du parti vient de déclarer que le texte de loi serait revu sur la forme (le nom du contrat) mais pas sur le fond (les droits et devoirs qui y sont liés).
Par ailleurs, un nouvel ecclésiastique espagnol s'est prononcé contre l'homosexualité, l'évêque d'Orihuela-Alicante (côte est de l'Espagne). Rafael Palmero, a déclaré que «la biologie reconnaît que l'homosexualité est une maladie» et que «personne ne souhaite être homosexuel». La section des affaires religieuses de la Felgt, la fédération espagnole des lesbiennes, gays, transsexuels et bisexuels, dénonce cette offensive. Et rappelle que l'Organisation mondiale de la santé a rayé l'homosexualité du registre des maladies depuis 1993. «Une grande partie d'entre nous est membre de communautés chrétiennes, précise la Felgt, mais nous ne pouvons accepter de tel propos.»
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