Outre Bruno-Pascal Chevalier, malade du sida, qui le premier avait fait part de l'arrêt de son traitement, deux diabétiques, selon l'Association française des diabétiques (AFD), et une personne handicapée de naissance, selon Samaritains Handicap France, poursuivaient leur "grève des soins".
En revanche, d'autres, comme Alexandre Godfroy, également diabétique, ou Jean-Pierre Ona, qui avait annoncé dans Var Matin du 14 janvier l'interruption de son traitement contre une maladie rare nécessitant trois dialyses hebdomadaires de plus de cinq heures chacune, ont recommencé à se soigner, tout en déclarant rester "déterminés".
Alexandre Godfroy a expliqué à l'AFP qu'il avait décidé de reprendre son suivi médical après une "longue discussion" avec Bruno-Pascal Chevalier qui a déjà indiqué à plusieurs reprises ne vouloir "surtout pas" que d'autres malades fassent comme lui.
"Son argument consiste à dire que ce n'est pas la peine qu'on soit des dizaines à s'immoler. Je ne suis pas suicidaire. Je suis marié, j'ai deux enfants. Je veux pouvoir durer (...) Si j'utilise tous les moyens et que physiquement je ne peux plus tenir la route, j'aurais tout perdu", a affirmé Alexandre Godfroy.
"Je reste quand même sur une idée: jusqu'à quel niveau de prise de risques il faut aller pour se faire entendre dans ce pays? (...) J'aurai le temps d'en parler et je peux graduer ma prise de risques", a-t-il affirmé.
Source : www.E-llico.com
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