Les 13 militants LGBT qui avaient protesté dans un bureau de vote de Moscou contre le maire de la capitale, le 2 décembre dernier, lors des élections législatives russes, après avoir écrit sur leur bulletin de vote "Non aux homophobes, non à Loujkov", ont été acquittés par le tribunal qui les jugeait.
Ils avaient été interpellés par des hommes des services secrets et poussés dans un car qui les avaient conduits à un poste de police.
Les militants homosexuels étaient arrivés à 9 heures 30 au bureau de vote, dans l'espoir de croiser le maire, dont le vote était attendu à 10 heures. Ils ont été emmenés sans l'avoir rencontré.
Détenus plus de sept heures après leur interpellation, les militants avaient finalement été libérés mais convoqués au tribunal. Ils risquaient une amende.
Le tribunal a estimé que la détention des activistes plus de trois heures durant était contraire à la règle.
Deux policiers interrogés par le magistrat jugeant l'affaire ont été incapables d'indiquer ce que faisaient les militants gay à l'intérieur du bureau de vote. Ils se sont contentés de ire qu'ils avaient suivi les ordres qui leur étaient donnés par leur hiérachie.
La cour a estimé que les militants n'avaient pas perturbé le scrutin, hormis la présence de pancartes, et qu'ils n'avaient contrevenu à la loi.
Les activistes russes -dont l'organisaeur de la Gay Pride Nikolai Alekseev- se sont félicités de ce verdict dans lequel ils voient une "victoire" qui blanchit toutes leurs actions passées.
Iouri Loujkov a notamment qualifié d'"oeuvre de Satan" la Gay Pride qu'il a interdite à deux reprises dans sa ville.
Source gay : Ellico.com
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