Les statistiques de 2007 viennent de sortir et on apprend que désormais, les nouveaux cas répertoriés de syphilis sont en régression dans le village gay de Montréal.
« On ne reviendra pas aux faibles niveaux de la fin des années 90, mais la propagation de la maladie semble s'essouffler. C'est la première fois depuis l'an 2000 », affirme le Dr. Gilles Lambert, médecin-conseil de la direction de la santé publique à l'Agence de la santé de la région de Montréal.
Entre 2002 et 2006, plusieurs campagnes de prévention de dépistage de la maladie n'avaient pas réellement porté fruit. Une épidémie explosive était imminente. Voilà qu'en 2007, grâce notamment à la prévention, la maladie est en régression.
Il ne faut pas s'attendre à ce que la maladie disparaisse de la communauté homosexuelle à court ou moyen terme. Elle prendre plusieurs années avant qu'elle soit complètement enrayée des maladies transmises dans le quartier gay de Montréal. La syphilis est une maladie à déclaration obligatoire.
Il est difficile de connaître la raison exacte de l'augmentation de la syphilis à Montréal. En Aberta (Canada), la maladie a été causer essentiellement part les agences d'escortes. À Vancouver (Canada), la syphilis a fait des ravages chez les utilisateurs de drogues dures.
Le nombre de cas répertorié au Québec :
1998 : 3 cas
2000 : 6 cas
2001 : 15 cas
2002 : 42 cas
2003 : 158 cas
2004 : 242 cas
2005 : 250 cas
2006 : 377 cas
En 2007, ce fut 225 cas, une baisse de 30 % par rapport à l'année précédente.
Source gay : Actualite-gay.com
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