L’International Gay and Lesbian Human Rights Commission s’alarme de cette situation.
Le 19 juillet 2005, Mahmoud Asgari et Ayaz Marhoni, deux adolescents étaient pendus en public en Iran, condamnés pour sodomie et viol.
Les deux garçons, qui étaient mineurs au moment des faits (et dont un était semble-t-il encore mineur lors de sa mort) étaient ainsi exécutés dans la ville de Mashhed, en dépit de la signature par l’Iran d’une convention internationale interdisant la peine de mort pour les accusés mineurs au moment des faits.
L’émotion provoquée partout dans le monde par ces exécutions etles multiples protestations internationales, de gouvernements, de personnalités et d’associations gay n’ont à aucun moment fait reculer le gouvernement iranien.
Celui-ci a d’ailleurs poursuivi sa politique anti-gay, utilisant l’accusation de sodomie (interdite par la loi) pour poursuivre, emprisonner et condamner de nombreuses personnes.
C’est cette situation que l’International Gay and Lesbian Human Rights Commission (IGLHRC) dénonce dans un communiqué publié à l’occasion du triste anniversaire de l’exécution des deux jeunes gens.
Rappelant toute une série de cas survenus depuis 2005 où l’homosexualité a servi de prétexte à persécution en Iran, l’IGLHRC appelle à faire pression sur les gouvernements occidentaux afin que ceux-ci agissent auprès de l’Iran et pour que les services d’immigration prennent en compte l’orientation sexuelle des réfugiés iraniens pour leur accorder le droit d’asile.
Source: e-llico.com
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