Le «flagrant délit d'homosexualité», au départ reproché aux accusés, a été requalifié en «tentative d'homosexualité» lors de l'audience, explique l'association de défense des droits humains Alternatives-Cameroun. L'avocate Alice Nkom, qui a fait appel du jugement, avait demandé en vain la nullité des poursuites.
Elle soulignait notamment que le procureur a illégalement délivré un mandat de détention provisoire. Comme les prisonniers ont effectué la majeure partie de leur peine en préventive, ils devraient recouvrer leur liberté fin février.
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Source gay : tetu.com
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