12 hommes ont été pendus le 22 juillet et 4 autres une semaine auparavant. Il est difficile d'établir avec exactitude le nombre de cas de condamnations pour "crime de sodomie", c'est-à-dire pour homosexualité, au sein de cette vague de répression. Il semble en effet que les autorités aient décidé de rester assez floues sur les motifs précis des incriminations pour ne pas prêter davantage le flanc aux protestations internationales sur les condamnations basées sur la seule homosexualité.
D'une manière générale, même quand elle est mentionnée, l'homosexualité est associée à des faits criminels comme le viol (de mineurs en particulier) ou des violences. Mais les actes de sodomie semblent moins mentionnés dans les dernières condamnations au profit de motivations criminelles plus générales ou d'une définition plus large des actes réprimés.
Ainsi une campagne de répression policière aurait lieu en ce moment à Téhéran sur la base de la lutte «contre les groupes à la sexualité déviante». Selon des informations publiées par Têtu, 17 personnes seraient encore en passe d'être pendues.
Après la réaction, la semaine dernière de l’International Gay and Lesbian Human Rights Commission (IGLHRC) à l’occasion du triste anniversaire de l’exécution de deux jeunes gens en 2005, où l’homosexualité a servi de prétexte à persécution en Iran, l'association Tapages fait part des sa"nausée et(sa) colère devant le silence des diplomaties européennes, devant l'indifférence générale". "On voudrait bien que les transpédégouines ne soient pas seulEs à se battre lorsque des transpédégouines (entre autres) risquent de crever" écrit l'association strabourgeoise dans un communiqué publié hier. "L'enjeu, crucial, est celui de la survie des condamnés", insiste Tapages.
Source gay : Ellico.com
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