Ce médicament, le raltégravir (nom commercial : Isentress) est indiqué en association avec d'autres molécules anti-rétrovirales (ARV), a précisé mardi le laboratoire qui avait reçu l'approbation européenne pour ce produit en décembre dernier.
Déjà disponible au Canada et aux Etats-Unis, Isentress commercialisé depuis janvier en France, a également été lancé en Allemagne, en Grande-Bretagne, selon MSD (filiale de l'Américain Merck).
Le médicament - un comprimé à 400 mg à prendre deux fois par jour, en association avec d'autres ARV actifs - représente un recours pour les patients en échec thérapeutique ou en phase d'échappement (la charge virale remonte - c'est-à-dire la multiplication du virus reprend).
Le prix européen (27 euros par jour) est comparable à celui des derniers ARV mis sur le marché, d'après MSD.
Avec les "autorisations temporaires d'utilisation" accordées par les autorités sanitaires depuis novembre 2006, 1.317 patients en ont déjà bénéficiés en France.
C'est le premier médicament autorisé d'une nouvelle classe d'antirétroviraux (ARV), les inhibiteurs de l'intégrase. En bloquant cette enzyme, l'intégrase, le raltégravir bloque la capacité du virus à se multiplier et à infecter de nouvelles cellules. Cependant comme les autres ARV, il ne guérit pas de l'infection par le virus (VIH).
Source : http://v2.e-llico.com
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