Le mois dernier, Stop Murder Music, un groupe fondé par l'organisation de défense des droits LGBT Outrage, annonçait que Beenie Man, ainsi que deux autres chanteurs de reggae, Sizzla et Capleton, avait signé un accord qui prévoyait qu'ils cessaient d'interpréter leurs morceaux faisant la promotion de la violence à l'encontre des gays.
L'accord, baptisé Reggae Compassionate Act, déclaraient que les artistes "respecter et soutenir les droits pour tout individu à vivre sans violence due à sa religion, son orientation sexuelle, sa race, son origine ou son genre".
Il ajoutait : "il n'y a pas de place dans la communauté musicale pour la haine et les préjugés, en particulier le racisme, la violence, le sexisme ou l'homophobie. Nous nous engageons à ne pas faire de déclarations ou d'interpréter de morceaux incitant à la haine ou à la violence envers quelque communauté que ce soit".
Le week-end dernier, Beenie Man indiquait au journal Jamaica Observer qu'il n'avait jamais signé cet accord. Toutefois, le chanteur affirme pour la première fois qu'il désapprouve la violence envers les gays, même s'il reste opposé à l'homosexualité et au mode de vie gay.
Beenie Man ne précise pas s'il envisage de continuer à chanter son morceau intitulé "Bad Man Chi Chi Man" (Mauvais homme, Homme queer) qui contient des paroles que les associations LGBT considèrent comme incitatrices au meurtre des gays.
Source gay : e-llico.com
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