En 2006, 1.313 cas ont été recensés (1.295 en France métropolitaine), soit un taux d'incidence de 2,15/100.000 habitants, ce qui correspond "à un pays de basse endémicité", précise l'InVS dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH).
Cette infection aiguë du foie est due au virus de l'hépatite A (VHA) et n'évolue pas vers la chronicité comme d'autres hépatites virales. L'incubation varie de 15 à 50 jours (30 jours en moyenne).
La maladie se manifeste par de la fièvre, une fatigue importante accompagnée de nausées, des douleurs abdominales suivies d'une jaunisse. Mais il peut aussi ne pas y avoir de symptômes. Le diagnostic repose sur un test sanguin mettant en évidence des anticorps dirigés contre le virus (IgM anti-VHA).
La contamination se fait par voie féco-orale, par contact direct de personne à personne ou par l'ingestion d'eau ou d'aliments contaminés.
Pour les 26-45 ans, le taux d'incidence est deux fois plus élevé chez les hommes que chez les femmes, ce qui pourrait s'expliquer par des cas survenant dans deux populations à risque, les usagers de drogues et les hommes ayant eu des rapports homosexuels.
L'hépatite A est devenue une maladie à déclaration obligatoire en France en novembre 2005.
Source gay : e-llico.com
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