Dans la 6e circonscription des Hauts-de-Seine, Joëlle Ceccaldi-Raynaud (UMP) est, elle, élue au premier tour avec 52,69% des voix. Elle avait été condamnée à deux reprises pour diffamation homophobe.
Dans la 7e circonscription du même département, l'UMP Patrick Ollier est réélu. Il avait empêché le mariage de Camille Barré, transsexuelle, avec Monica, également transsexuelle. Camille Barré, elle-même candidate pour le Parti communiste n'a obtenu que 1,22% des suffrages. Dans les Yvelines, Valérie Pécresse, porte-parole de la mission parlementaire sur la famille est réélue dès le premier tour. Et dans la 10e circonscription de Yvelines, Christine Boutin en ballottage très favorable. En revanche, dans la 4e de Martinique, le socialiste hostile au mariage homo Raymond Occolier avec seulement 15% des voix face au candidat régionaliste et à l'UMP, ne figurera pas au second tour.
À Paris, dans la 1re circonscription, celle du quartier du Marais, Martine Billard (Verts) est placée en ballottage défavorable, et dans la 7e, Patrick Bloche, auteur de la loi sur le pacs et de propositions de loi sur le mariage et l'adoption pour les homos est en ballottage favorable. Dans la 8e, le conseiller régional homosexuel Jean-Luc Romero n'obtient que 1,95% des voix. Dans la 5e, la candidature indépendante de Camille Cabral, autre transsexuelle, a reçu 0,78% de suffrages.
Résultats, enfin, des autres candidats ouvertements gays et lesbiennes: dans la 12e des Yvelines, le candidat de l'alliance de gauche, Eddie Aït, est en ballottage défavorable (21,56%, contre 41,91% pour l'UMP). Dans la 6e circonscription du Val-de-Marne, Pierre Serne, président de la commission LGBT des Verts, est battu avec 5,12%. Dans la 1re du Vaucluse, Marie-Paule Lolo est battue avec 2,39%, de même que Philippe Meynard, dans la 9e de Gironde, avec 9,38%.
Source gay : tetu.com