À l'occasion des élections législatives de dimanche prochain, le 10 juin, il a désigné neuf candidats en Languedoc-Roussillon et dans l'Aveyron, qui se sont récemment illustrés par leur homophobie, et appelle à faire barrage à leur élection: Jacques Godfrain (député maire sortant de Millau, UMP), Etienne Mourrut (Gard, UMP), Paul-Henri Cugnenc (Béziers, UMP), Francis Saint-Léger (Mende, UMP), Jean-Jacques Delmas (maire de Mende, UDF-MODEM), Daniel Mach (Perpignan, UMP), Arlette Franco (Perpignan, UMP) et François Calvet (Cerdagne, UMP).
Tous ont signé le manifeste de l'Entente parlementaire pour la défense du droit de l'enfant (voir la liste des signataires) ou la pétition du collectif des Maires pour l'enfance. Le CCH ajoute Jean-Marc Roubaud (Gard, UMP), qui a déposé une proposition de loi visant à contrer tout mariage de personne de même sexe.
Pour Hussein Bourgi, président du CCH, le constat est simple: «Nos revendications, sur le mariage et l'homoparentalité, sont reprises par la plupart des partis, à l'exception de celui de la majorité présidentielle. Nationalement nous connaissons les positions de Nicolas Sarkozy, mais le réel pouvoir est législatif, donc dévolu au Parlement.» Inquiet, il ajoute: «Avec le projet d'Union civile, je crains un apartheid social accordant des droits spécifiques réservés à une catégorie de couples, d'où la nécessité de faire barrage localement.»
Source gay : tetu.com
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