Car dans l’indifférence générale, celle qui est, aujourd’hui, rien moins que première vice-présidente de la Halde se relance en politique. Déjà élue députée à plusieurs reprises, et ancienne ministre, la candidate UMP estime que ses fonctions à la Halde, qu’elle cumule d’ailleurs avec celles de vice-présidente du Haut conseil de la population et de la famille, sont compatibles avec un mandat législatif.
Renseignement pris auprès de la Halde, aucun texte n’interdit formellement ce mélange des genres. Car c’est bien de cela qu’il s’agit puisque la Halde a tout de même vocation à inspecter, interpeller, surveiller, conseiller les pouvoirs publics. Imagine-t-on un député PS membre du Conseil supérieur de l’Audiovisuel ? Quels seraient alors les commentaires ? A la Halde, on ne voit pas où serait le problème d’avoir à un poste clef une députée, une vice-présidente qui serait à la fois juge et partie. Si elle est élue, Marie-Thérèse Boisseau sera d’ailleurs la seule élue membre de la Halde et comme le hasard fait bien les choses, ce sera une élue UMP. Décidément, l’Etat impartial se décline de bien étrange façon.
Source gay : Ellico.com
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