Parcours
Muffin
Spencer-Devlin (Muffin est le surnom donné par sa
grand-mère et son nom combines celui de son père
et celui de son beau-père) rejoint le LPGA tour en
1979. Sa carrière fut diminuée par un mal
chronique au dos et par des dépressions répétées
qu'elle soigna à partir de 1992 avec un programme
à base de vitamines, d'acides aminés, et de
régime.
Elle
remporta son premier tournoi en 1985 - le MasterCard International
Pro-Am.
En
1986, elle remporte également un tourno, le United
Virginia Bank Classic.Elle termine seconde du Elizabeth
Arden Classic.
En
1987, pas de victoire. Son meilleur résultat est
une seconde place (ex aequo) du Cellular One-Ping Golf Championship.
En
1988, son année est limitée à 16 tournois
en raison de son mal au bas du dos qui l'oblige à
abandonner le circuit pour trois mois.Elle est absente des
premières places.
En
1989, elle remporte le Cellular One-Ping Golf Championship.C'est
sa dernière victoire.
En
1990, elle finit cinquième du Jamaica Classic.
En
1991, elle rejoint le Women’s European Tour (WPGET). Elle
joue 8 tournois. En 1992, elle finit seconde (ex aequo)
au Lady Keystone Open. En 1993, elle ne fait pas mieux qu'une
dixième place et n'arrive au mieux qu'en sixième
position en 1994.
En 1995, en dépit de son mal de dos qui l'empèche
de participer à 7 tournois, elle termine 3 fois dans
le top-10 d'un tournoi (une fois 7ème).
Entre 1996 et 1999, sa carrière est moins brillante
mais reste honnète. Elle bat la barre de 1 million
de dollars de gains durant sa carrière après
le Nabisco Dinah Shore.
Elle
fait une apparition dans le film "Star Trek: Generations",
sorti en 1994, et dans le troisième épisode
de la série "Star Trek: Voyager" en 1995.
Elle adore la chasse au renard, le parachutisme, lire de
la science fiction.
Homosexualité
C'est
le 29 mars 1996 dans" The pink paper" que l'on
pouvait trouver un article intitulé "la championne
américaine de golf Muffin Spencer-Devlin devient
la première joueuse dans le LPGA (Ladies Professional
Golf Association) à faire son coming-out en tant
que lesbienne".
Spencer-Devlin, 42 ans à l'époque, annonçait
dans cet article: "Je ne veux pas être regardée
comme la lesbienne de service de la LPGA. Je ne veux simplement
plus vivre une vie secrète plus longtemps".
Elle a par la suite révélé qu'elle
voulait échanger des voeux d'engagement avec sa partenaire,
la compositrice Lynda Roth. Le "marriage" a eu
lieu en Californie en mai 1996.
Quelques
années après ce coming-out, Muffin s'etonne
toujours des réactions assez paradoxales qui ont
suivi sa sortie du placard. Ceux qui, selon elle, risquaient
de la délaisser l'ont encouragée alors que
ses potentiels supporters ne l'ont pas aidée.
La
réaction de ses sponsors fut exemplaire : "On ne
vous sponsorise pas en fonction de la personne avec qui
vous couchez. On vous sponsorise en raison de votre personnalité
et de votre compétence à jouer au golf."
De même, beaucoup des autres joueuses hétéros
du circuit ont été des supporters, discutant
avec elle et même plaisantant sur son article de Sports
Illustrated où elle racontait sa relation avec Lynda
Roth.
Les
autres joueurs/joueuses homos ont disparu plus vite qu'une
balle de golf dans les hautes herbes. "J'ai recherché
à avoir des discussions avec les autres gays mais
cela n'a pas pu se faire". Les joueurs gays lui disent
bonjour mais au-delà de ça, plus rien !
Spencer-Devlin n'a pas trop spéculé sur les
raisons d'un tel rejet mais il ne faut pas aller très
loin pour conclure qu'ils ont peur de leur propre exposition.
Le
coming-out de Muffin Spencer-Devlin et celui de Patty Sheehan
deux ans plus tard ont entrainé la LPGA à
remplacer son "spousal badge" - un badge d'accès
pour l'époux des joueuses - par un "buddy clip"
qui poeut être donné à une personne
importante pour la joueuse. Il peut être utilisé
par le caddy, la mère, le père, ou sa fiancée
...
La
conjointe de Spencer-Devlin's a utilisé ce pass pour
aller sur les tournois doù jouait Muffin. "Vous n'imaginez
même pas l'impact que cela peut avoir dans le public!"
dit Roth. Mais Muffin dit avoir fait ce coming-out avant
tout pour améliorer sa vie, pas pour devenir un modèle.
Deux ans après son coming-out, sa relation était
toujours forte, son jeu toujours au niveau, sa santé
mentale bonne. Aucun regret lié à son coming-out.
Elle raconte quand même qu'il faut être fort
en soi pour faire un tel geste.
"J'étais malade de ne pas être moi-même.J'étais
malade et fatiguée de cacher une partie de moi, une
partie de ce qui fait de moi un être humain."
http://www.findarticles.com/cf_dls/m1589/n765/20979896/p1/article.jhtml
Commentaire
Un
exemple : elle a fait son coming-out avant la fin de sa
carrière, les sponsors ont accueilli la chose avec
beaucoup d'intelligence et les autres joueuses ont été
solidaire de la démarche. Bravo à tous !

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