Parcours
Henri
IV de Castille est le fils de Jean II et de Marie d'Aragon.
Son mariage avec Blanche de Navarre, conclu alors qu'il
était encore enfant, n'ayant pas été
consommé, fut déclaré nul en 1453 et,
deux ans plus tard, il épousa en secondes noces Jeanne
de Portugal dont il eut une fille, Jeanne, dite la Beltraneja,
les ennemis du roi laissant entendre que le véritable
père ... de la princesse était le comte Beltrán
de la Cueva.
À
l'instigation de son favori, Juan Pacheco, marquis de Villena,
le prince Henri avait, dès les dernières années
du règne de son père, pris une part active
dans la vie politique de la Castille. Il accéda au
trône en 1454 et les premières années
de son règne furent riches d'espérances. Il
choisit ses conseillers les plus proches parmi la petite
noblesse et les conversos (juifs et musulmans convertis
au christianisme), et, bien que se dessina assez rapidement
l'opposition d'un certain nombre de grands, groupés
autour de l'archevêque de Tolède, Henri IV
parut tout d'abord pouvoir diriger le royaume d'une main
ferme ; il ranima la croisade contre le royaume musulman
de Grenade, menant des campagnes militaires de harcèlement
qui donnèrent rapidement des résultats (prise
de Jimena de la Frontera, 1457). En 1462, les Catalans,
révoltés contre leur roi Jean II, firent appel
à lui, mais, après des hésitations,
Henri IV renonça à soutenir la cause catalane
(Fuenterrabia, 1463).
La
ligue des nobles, dès lors rejointe par le marquis
de Villena, mit à profit l'indécision du roi
pour accroître ses prétentions. Pactisant avec
la rébellion, Henri accepta de désigner comme
héritier son frère Alphonse, simple jouet
entre les mains de la grande noblesse. Enhardis par ce succès,
les grands décidèrent de déposer le
roi («farce d'Ávila», 5 juin 1465) et proclamèrent
l'infant Alphonse. Ils se heurtèrent alors, non seulement
à une certaine partie de la noblesse, demeurée
fidèle à Henri, mais aussi à la Hermandad
General, dont la constitution (1467) était le témoignage
éclatant d'un certain respect populaire pour la personne
royale. Les nobles rebelles furent mis en déroute
à Olmedo (1467), mais, montrant de nouveau la faiblesse
de son caractère, Henri se révéla incapable
de tirer avantage de cette victoire. Après que, par
un coup d'audace qui mit en pleine lumière l'impuissance
du roi, les nobles se furent emparés de Ségovie,
seule la mort prématurée du prince Alphonse
vint modifier de manière imprévue les perspectives
de la politique intérieure du royaume.
La
ligue des nobles porta alors son choix sur la personne de
la soeur du roi, Isabelle. Celle-ci révéla
aussitôt l'acuité de son sens politique en
refusant d'accéder au trône par la rébellion
contre son frère. Au terme d'une entrevue à
Los Toros de Guisando (septembre 1468), Henri IV désigna
sa soeur comme héritière de la couronne. Le
pacte ainsi conclu fut cependant rompu peu après
: le mariage, quasi secret, d'Isabelle avec Ferdinand d'Aragon
(1469), en violation de l'accord de Los Toros de Guisando,
amena en effet Henri IV à désigner sa fille
Jeanne pour lui succéder.
Devant
la menace que représentait pour eux le renforcement
du pouvoir monarchique entre les mains d'Isabelle et de
Ferdinand, les grands, par un renversement d'alliance, se
rangèrent derrière le roi et sa fille. Ce
climat de confusion ne fit que s'aggraver dans les derniers
années du règne d'Henri IV, qui mourut sans
avoir réglé la question de sa succession,
laissant le royaume devant la perspective d'une guerre civile
entre les partisans de Jeanne et ceux d'Isabelle.
(yahoo
encyclopédie)
Homosexualité
Rien
pour le moment.

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