Parcours
Il
fut élevé durement par son père, Frédéric-Guillaume
Ier, le Roi-Sergent, qui le méprisait à cause
de son goût pour la musique, les lettres et la philosophie,
et qui le fit même emprisonner à la suite d'une
fugue qu'il fit à dix-huit ans avec un ami. Une fois
monté sur le trône, il continua à s'intéresser
aux choses de l'esprit et s'entoura d'une petite cour d'intellectuels,
parmi lesquels Voltaire figura de 1750 à 1753. Il
se voulait le modèle du «despote éclairé»
et promulgua un édit de tolérance (1740),
abolit la torture, réforma la justice, développa
l'enseignement, l'industrie et le commerce, poursuivit l'entreprise
de peuplement et de colonisation de ses territoires entamée
par ses prédécesseurs.
Cependant,
le bonheur de ses sujets le préoccupait moins que
la grandeur de la Prusse. En véritable héritier
des Hohenzollern, il s'attacha à faire de son armée
(200 000 engagés et conscrits encadrés par
un excellent corps d'officiers recrutés dans la noblesse)
une redoutable machine de guerre, que lui envia l'Europe
entière. Grâce à elle, il s'empara de
la Silésie, durant la guerre de la Succession d'Autriche
et s'en fit confirmer la possession aux traités de
Breslau (1742), de Dresde (1745) et d'Aix-la-Chapelle (1748).
Durant la guerre de Sept Ans, il subit pourtant quelques
graves échecs. Il redressa une première fois
la situation en 1757 grâce à deux victoires
— Rossbach sur les Français et Leuthen sur les Autrichiens
—, où s'affirma son exceptionnel génie militaire.
En 1762, la Prusse, au bord du désastre, ne fut sauvée
que par la mort de la tsarine Élisabeth Ire, à
laquelle succéda Pierre III, grand admirateur de
Frédéric II. En 1772, il obtint, au premier
partage de la Pologne, dont il avait pris l'initiative,
la Prusse polonaise à l'exception de Thorn et de
Dantzig. À sa mort, la puissance prussienne était
considérable et l'unité allemande allait pouvoir
s'édifier sur ses bases, au siècle suivant.
(yahoo
encyclopédie)
Homosexualité
Frédéric
II de Prusse allait loin dans les réformes. Il regrettait
que les préjugés de son époque ne l'empêchent
de rendre les relations homosexuelles plus libérales
entre ses soldats. A propos d'un soldat qu'on avait mis
aux fers pour avoir pratiqué la bestialité
avec son cheval, Frédéric II dit à
l'officier de service : "Idiot, ne le mettez pas aux fers,
mettez-le dans l'infanterie, à pieds, c'est toujours
un soldat".
Le
roi eu une relation forte avec son garde du corps, le lieutenant
Hans von Katte.
(filoumektoub.free.fr/gaibeur/gayculture/histoire/h0042.htm)

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