Parcours
Alexandre
III le Grand, maître de la Grèce, de l'Égypte
et de l'Asie, est l'un des personnages les plus illustres
de l'histoire universelle. Ses exploits, évoqués
par la Bible et le Coran, sa gloire entretenue et célébrée
en Orient comme en Occident en font un héros et une
figure de légende.
Fils
d'Olympias, princesse d'Épire, et de Philippe II,
roi de Macédoine, Alexandre III le Grand reçoit
une éducation princière et a pour précepteur
Aristote. Adolescent, il donne toute la mesure de son talent
militaire en assumant la régence du royaume macédonien
et en s'illustrant dans la guerre contre les Thébains
(bataille de Chéronée en 338). Roi de Macédoineà
vingt ans, il consolide les frontières du royaume,
pousse jusqu'au Danube, soumet les Thraces et neutralise
les Illyriens. En Grèce, il impose sa loi aux cités
d'Athènes et de Thèbes et, en 335, reforme
à son profit la ligue de Corinthe.
Commence
alors pour Alexandre une longue aventure qui, en un peu
plus d'une décennie, va le mener sur les bords de
l'Indus et de l'Oxus. Reprenant le projet formé par
son père d'une «guerre de représailles»
contre les Perses, il franchit l'Hellespont et débarque
en Troade avec 30 000 fantassins et 5 000 cavaliers. Des
succès rapides lui permettent de libérer les
cités grecques et de triompher des soldats du Grand
Roi des Perses, Darios (bataille du Granique, juin 334).
Depuis la cité de Gordion où il tranche le
légendaire noeud gordien, geste qui lui promet la
possession de l'empire d'Asie, Alexandre progresse à
l'intérieur des territoires perses. En automne 333,
il occupe les villes côtières de Syrie et de
Phénicie.
La
prise de Gaza lui ouvre la voie de l'Égypte, où
il pénètre en décembre 332. Le pays
des pharaons l'accueille en libérateur; en retour,
Alexandre multiplie les gestes politiques:sacrifices au
dieu Apis, pèlerinage au sanctuaire d'Amon, à
Siouah, où les prêtres lui confèrent
le titre de «fils d'Amon». En janvier 331, il
fonde sa première ville coloniale, Alexandrie, qui
va devenir pendant des siècles un brillant centre
de l'hellénisme. Alexandre gagne ensuite la Mésopotamie,
où il triomphe définitivement de Darios dans
la plaine de Gaugamèles (octobre 331).
Après
les prises de Babylone, Suse, Persépolis, Pasargades
et Ecbatane, il est consacré roi d'Asie et héritier
des Achéménides. La «pacification»
de l'Asie centrale, qui nécessite près de
trois ans (329-327), s'étend à l'Hyrcanie,
l'Arie, l'Arachosie, la Bactriane, la Sogdiane et porte
Alexandre jusqu'aux «bornes de Bacchus», limites
septentrionales de l'oikoumenê (terme grec qui désignait
l'ensemble des terres habitées, et, dans ce cas précis,
le Caucase). Le long de sa route, le conquérant crée
de nombreuses Alexandries dont certaines portent aujourd'hui
les noms de Harat, Kandahar, Samarkand.
En
327, l'aventure se poursuit au-delà des passes de
l'Hindou Kouch. Dévalant dans la plaine, Alexandre
traverse l'Indus en 326 et, au terme d'une bataille contre
l'armée du roi indien Paurava, occupe la région
du Pendjab, où il crée les colonies grecques
de Nicée et de Bucéphalie. Le retour, en juillet
326, se fait le long de la vallée de l'Indus. Arrivée
à Pattala en 325, l'armée se scinde en trois
fractions: l'amiral Néarque rentre par mer à
travers le golfe Persique; Cratère ramène
une deuxième partie des troupes par les passes du
Bolan; Alexandre emprunte les déserts de Carmanie
et de Gédrosie.
Rentré
à Babylone en 323, Alexandre se préoccupe
de l'organisation de son empire. Alexandre rompt avec l'idéal
hellénique qui préconise la distinction entre
Grecs et Barbares en tentant une politique de fusion entre
ses nouveaux sujets et les anciens. Il copie la monarchie
achéménide, se dote d'une cour et, à
la grande indignation des Grecs, impose le cérémonial
de la prosternation («proskynèse»). Inversement,
il fait éduquer à la grecque près de
30 000 enfants perses. Pour gérer ses territoires
disparates, Alexandre fait appel aux Grecs, aux Perses et
aux indigènes, avec cependant prépondérance
des premiers dans les domaines militaires et financiers.
L'unité administrative demeure la satrapie achéménide,
sauf à l'est, où sont créés
de grands commandements militaires. Le système financier
est unifié par l'adoption d'une monnaie impériale,
la drachme d'étalon attique, qui remplace les dariques,
plus lourdes.
La
politique économique se révèle des
plus hardies. Elle se fait pour l'essentiel en cours de
conquête: dans chaque région conquise, Alexandre
prend soin de recenser les richesses et d'explorer les voies
maritimes, fluviales et terrestres. Ainsi, en Égypte,
en 331, il organise une mission scientifique chargée
d'étudier la crue du Nil; en Inde, il fait explorer
le delta de l'Indus, étudier la flore, la faune,
le sous-sol et même dresser des cartes; en Babylonie,
à son retour, il édifie un grand port. Sa
mort prématurée, en juin 323, met un terme
à ses projets de conquête des côtes du
golfe Arabo-Persique et d'Arabie. Les Alexandries, ces avant-postes
de l'hellénisme, participent aussi de cette volonté
d'exploiter des pays dont la richesse est avant tout fondée
sur l'importance des ressources naturelles.
L'histoire
d'Alexandre est aussi celle d'un mythe né dans l'Antiquité
et entretenu par les historiographes orientaux et occidentaux.
Ce
sont d'abord Onésicrite et Callisthène, compagnons
du conquérant lors de l'expédition d'Asie
qui, dans deux panégyriques, posent les premiers
jalons de la légende. Peu après, Clitarque
d'Alexandrie, historien grec du IVsiècle av. J.-C.,
écrit une Histoire d'Alexandre qui, truffée
de fables, tient plus du roman que de la biographie. Ce
fut le premier d'une série d'ouvrages qui vont peu
à peu sous-tendre, dans le monde oriental puis occidental,
tout le mythe alexandrin.
À
l'inverse des Grecs d'Orient qui glorifièrent Alexandre,
Sparte, Thèbes et Athènes dénièrent
tout mérite au «jeune homme de Pella».
Lui reprochant la mort de Callisthène qui fut de
leur école, les péripatéticiens entreprirent
à son encontre une campagne haineuse, puis, délibérément,
l'ignorèrent. Les auteurs comiques le traitèrent
d'ivrogne et le raillèrent. Les stoïciens firent
de même, insistant sur son penchant pour la luxure
et l'argent. Mais Plutarque de Chéronée atténuera
la longue impopularité du Macédonien, et Arrien,
dans son Anabase, le réhabilitera.
C'est
à ses premiers historiens, mais aussi aux Ptolémées,
rois grecs de l'Égypte, que revient la part la plus
importante dans la formation du mythe. Ces derniers, pour
conforter leur dynastie et renforcer leur pouvoir, usent
à souhait de l'image d'un Alexandre égyptien,
héros et divin à la fois. Le premier d'entre
eux, Sôtêr, ancien lieutenant d'Alexandre et
probablement le commanditaire du livre de Clitarque, frappe
des monnaies à l'effigie du Macédonien (au
lieu de celle d'Héraclès) et institue des
Alexandreia (jeux). Ses successeurs vont affirmer le caractère
divin du Macédonien par une assimilation à
des dieux tels que Zeus, Poséidon, Héphaïstos,
Hermès, Mithra, Dionysos, ou à des héros
comme Héraclès et les Dioscures.
D'Alexandrie,
l'admiration pour le conquérant gagne progressivement
Rome. En pleine deuxième guerre punique, Plaute y
voit le modèle parfait du héros. Plus tard,
sous l'Empire, Commode frappe monnaie à son effigie
et Caracalla s'en inspire pour élaborer une «Constitution
antonine» qui met sur pied d'égalité
Orientaux et Occidentaux.
Mais
l'Orient, et plus particulièrement Alexandrie, entendent
rester maîtres de la légende. Vers 222, une
Histoire d'Alexandre le Grand, faussement attribuée
à Callisthène et probablement composée
par des auteurs alexandrins, impose une nouvelle vision
du personnage et de son épopée.
Ce
roman, traduit en latin vers 338-340 par Julius Valerius
Polemius, transfigure pour plus de dix siècles l'image
déjà dénaturée du Macédonien.
Alexandre, écrit-on dans l'oeuvre de ce pseudo-Callisthène,
naquit de l'union d'Olympias avec Nectanebo, dernier pharaon
d'Égypte qui, pour fuir l'armée du Perse Artaxerxès
III, va se réfugier à Pella, capitale de la
Macédoine.
De
plus, à côté de cette chronologie fallacieuse,
le pseudo-Callisthène introduisit une nouvelle géographie
des conquêtes alexandrines. Celles-ci auraient commencé
à Rome et non en Orient. De la sorte, l'Égypte,
alors conquise par les Romains, prenait une revanche morale
sur ses conquérants. Soucieux d'affirmer l'universalité
de l'entreprise alexandrine, le pseudo-Callisthène
promène son héros à travers les limites
de l'oikoumenê, agrémentant chacun de ses déplacements
d'une aventure merveilleuse. Ainsi, à l'Est (en Inde),
Alexandre rencontre les sages brahmanes et s'entretient
avec eux de la vie et de la mort, de la royauté et
de la puissance. Au Nord (dans le Caucase), il affronte
Gog et Magog,forces du mal qu'il parvient à contenir
derrière un mur de fer. À l'Ouest, il va jusqu'aux
îles Fortunées où il plonge dans les
abysses. Tous ces voyages et ces récits sont repris
et enjolivés dans les versions postérieures
de ce premier «roman» d'Alexandre.
En
Orient, pendant que le mythe s'ancre dans les mentalités
populaires et s'enrichit de nouvelles fables, les juifs,
dans une démarche revendicative, annexent à
leur tour le héros macédonien. Le pseudo-Callisthène
leur a déjà ouvert la voie, narrant une rencontre
entre le Macédonien et le grand prêtre de Jérusalem.
Le Talmud , ouvrage de littérature rabbinique, reprenant
cette tradition, fait d'Alexandre un héros sémitique,
défenseur et propagateur de la religion du Dieu unique.
Faisant
leur propre lecture du pseudo-Callisthène, les chrétiens
d'Orient y trouvent à leur tour matière à
exégèse. Le syriaque Jacques de Sarudj, dans
une homélie métrique datée de 514,
insiste tout particulièrement sur le voyage au pays
des ombres et la construction de la muraille destinée
à contenir les assauts de Gog et Magog. Ces deux
missions «divines» sont à ses yeux la marque
de la prédestination d'Alexandre. Cette version syriaque
du pseudo-Callisthène est suivie d'autres, araméenne,
copte, géorgienne, éthiopienne, indienne et
même malaise. Toutes amplifient à souhait les
exploits d'un Alexandre surhomme et à la limite du
divin.
Au
VIIème siècle, ce fut au tour de l'islam d'aborder
l'épopée alexandrine. La sourate de la caverne
mentionne Dul-Qarnaïn, dit «le Bicornu» surnom
qui proviendrait de la représentation d'Alexandre
avec les cornes d'Amon sur les monnaies hellénistiques
ainsi que Gog et Magog, qualifiés par la Bible d'ennemis
de Dieu. Au Xème siècle, des historiens musulmans,
tels que Tabari et Masudi, élargissent les conquêtes
d'Alexandre à la Chine et au Tibet; le second cite
également une tradition faisant de Dul-Qarnaïn
le descendant d'un conquérant yéménite.
À la même époque, l'Iranien Firdousi,
par orgueil national, fait d'Alexandre un fils naturel de
Darios. Deux siècles plus tard, Nizami rétablit
la filiation véritable de «Sikandar» (nom
iranien du Macédonien), mais place l'Iran au centre
des aventures alexandrines.
Pendant
ce temps, en Occident, l'histoire d'Alexandre connaît
une actualité nouvelle. Dès le Xème
siècle, un homme d'Église, l'archiprêtre
Léon, écrit un attrayant récit de l'épopée
alexandrine. Son Histoire des batailles sert de point de
départ à d'autres compositions, telle la Chanson
d'Alexandre du prêtre allemand Lamprecht (vers 1130).
Par oeucuménisme ou par conviction, ces versions
chrétiennes d'Occident voient elles aussi dans Alexandre
l'exécuteur d'une volonté divine. Parallèlement,
avec le déclenchement des croisades, la féodalité
se saisit de l'épopée, à laquelle elle
donne un caractère à la fois mystique et temporel.
Ainsi, dans l'Alexandreis de Gautier de Lille (XIIème
siècle), le Macédonien apparaît comme
le prototype du chevalier courtois. Mais dans la France
du XIIème siècle, l'oeuvre la plus populaire
est le Roman d'Alexandre des trouvères Lambert le
Tort et Alexandre de Paris (ou de Bernay); ce poème
est composé en vers de douze syllabes, qu'on appellera
dès lors des « alexandrins » dans l'art
de la versification française. Plus tard, la royauté
(tout particulièrement sous Louis XIV ) privilégia
l'image d'un Alexandre conquérant et invincible.
(yahoo
encyclopédie)
Homosexualité
La
rumeur a circulé qu'Oliver Stone avait pensé
faire un film sur la vie du fils légendaire du roi
Philippe II de Macédoine et de la reine Olympias,la
fière épirote dont il était tombé
amoureux aux Mystères de Samothrace en 358 avant
notre ère. Un seul obstacle s'est présenté
contre ce projet : le gouvernement grec. Il ne veut pas
que le nom d'un de ses plus grands héros de l'antiquité
soit terni par la connaissance publique de sa passion pour
les hommes et son indifférence face au "beau sexe".
Alexandre
était non seulement célèbre pour ses
exploits militaires presque surhumains (après avoir
commandé ses premières batailles alors qu'il
était encore un jeune adolescent, il partit conquérir
tout le monde connu, conduisant ses troupes des montagnes
du nord de la Grèce jusqu'aux frontières de
l'Inde, soumettant tous ses adversaires sur son chemin,
des cités grecques aux royaumes de l'Afrique du Nord,
l'Asie Mineure et la Perse), ou pour sa nature impitoyable
au combat, souvent tempérée par sa générosité
envers les vaincus, mais aussi pour sa dévotion pour
ses amis et ses compagnons, pour l'amour qu'il partageait
quasi exclusivement avec ses pairs depuis l'enfance.
Ce
ne fut pas un hasard. Né en août 356 avant
notre ère sous le signe du lion, il était
la quintessence d'une culture patriarcale de guerriers,
le modèle même d'un monde dominé par
les hommes gouverné par des valeurs et une esthétique
masculines. Son précepteur depuis l'âge de
sept an fut le philosophe Aristote, lui-même un ardent
défenseur des valeurs de la pédérastie.
Alexandre devait incarner ces valeurs pour le reste de sa
courte mais volcanique vie, et même élargir
les limites acceptées de l'amour homosexuel ancien
en vivant sa grande romance avec un homme de son âge,
son ami d'enfance Héphaïston. Ce qui peut nous
sembler normal aujourd'hui, l'amour d'un homme pour un autre,
était dans les temps anciens désapprouvé
comme une menace à la structure de la société,
dans laquelle les hommes adultes étaient supposés
former un couple avec les adolescents afin de les éduquer
et de les conduire vers l'âge adulte, tenus par le
pouvoir de l'amour érotique.
Alexandre
eut sûrement sa part d'amours de jeunesse, pédagogiques
ou non, ni ne fut aveugle aux attraits des belles femmes
: il épousa Roxane, une princesse perse, la fille
d'Oxyartes de Bactriane, et conçut un enfant avec
elle. Plus tard,comme l'historien grec Arrian le rapporte,
Alexandre, alors qu'il était en Perse, à Suse
"... célébra des cérémonies
de mariage pour ses compagnons ; il prit aussi lui-même
une [seconde] femme - Barsine, la fille aîné
de Darius, et, selon Aristobulus, encore une autre, à
savoir Parysatis, la plus jeune fille d'Ochlus ..." [VII.5]
Que ces mariages furent pour des raisons politiques, par
gain amoureux, ou les deux, est ouvert à la discussion.
L'autre
grand amour de la vie d'Alexandre fut l'eunuque Bagoas.
Tous deux se rencontrèrent lors qu'Alexandre était
en campagne contre le roi Darius de Perse. La guerre faisait
rage depuis un certain temps, Darius étant en fuite
et abandonné par de plus en plus de ses vassaux,
jusqu'à ce qu'il soit finalement assassiné
par un de ses propres hommes. Son général,
Nabarzenes, fut parmi les derniers à partir, et quand
il partit, il prit le jeune Bagoas, danseur, musicien, et
favori du roi déchu. Sa raison de prendre le jeune
homme fut rapidement évidente - Nabarzenes alla jurer
fidélité à Alexandre, et lui offrit
de riches présents, parmi lesquels le beau garçon
qui, nous dit-on,devint l'amant d'un roi après avoir
été celui d'un autre. Bien qu'on ait offert
à Alexandre de beaux jeunes esclave auparavant, il
les avait toujours refusés et pris l'offre comme
un affront. Cette fois-ci cependant, le caractère
du garçon était à la hauteur de sa
beauté, et l'amitié qui grandit entre lui
et le roi guerrier devait durer le reste de leur vie. Il
est attesté par beaucoup d'historiens de l'époque
que ce n'est pas une hypothèse sans fondement, parmi
lesquels Plutarque, qui accompagnait Alexandre sur cette
campagne et rapporta que deux ans plus tard, après
une compétition de danse que Bagoas avait gagnée
avec les honneurs, Alexandre l'appela et l'assit à
ses côtés. "Ce à quoi les troupes macédoniennes
lui crièrent de l'embrasser, jusqu'à ce qu'il
le prenne finalement dans ses bras et l'embrasse chaleureusement.
"Ce
nouvel amour n'affecta en aucune manière la profonde
dévotion qui le liait à Héphaïston,
qui ne fut détruite que par la mort de ce dernier
pendant les festivités estivales à Ecbatana,
en Perse, pendant leur retour d'Inde. Alexandre, qui jusqu'alors
avait supporté sans faillir de longues épreuves
et des blessures qui auraient terrassé un homme plus
faible, fut défait par cette perte. On raconte qu'il
resta couché sur le corps d'Héphaïston
pendant un jour et une nuit, et que ses amis durent finalement
l'emmener de force. Pendant encore trois jours il demeura
muet, en larmes, jeûnant. Quand il se releva, il se
rasa la tête et ordonna que tous les ornements soient
retirés des murs de la ville. Enfin il interdit toute
musique dans la ville, et ordonna que chaque ville de l'empire
exécute les rituels de deuil. Plus tard il devait
envoyer des représentants à l'oracle d'Amon
à l'oasis de Siwah en Egypte pour demander que des
honneurs divins soient accordés à son ami
défunt. Le corps d'Héphaïston fut embaumé
et porté à Babylone pour être brûlé
sur un bûcher funéraire. Alexandre ne savait
pas que Babylone allait aussi devenir son étape finale.Forcé
de rester dans la ville pendant les chauds mois de l'été
infestés de moustiques il mourut après une
courte maladie. D'après nos calculs c'était
en 323 avant notre ère. Alexandre avait 33 ans.
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Et
son père ?
Le
roi Philippe II de Macédoine, père d'Alexandre le Grand,
était bisexuel, selon des historiens. Au cours du sixième
symposium international sur la Macédoine ancienne, qui a
eu lieu à Thessalonique, en Grèce, ces experts ont conclu
que le roi Philippe II de Macédoine était bisexuel. Beaucoup
d'historiens sont par ailleurs persuadés qu'Alexandre le
Grand (qui doit bientôt être incarné au cinéma par Leonardo
di Caprio) était homosexuel. C'est grâce au roi Philippe
II que la Macédoine est devenue un empire, entre 359 et
336 avant JC. Il aurait été assassiné. Kate Moderson, historienne
et professeur à l'Université de Nouvelle ANgleterre, estime
qu'il a été tué par Pausanias, son jeune amant, qui était
jaloux.(gay.com)

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leur orientation sexuelle. Si vous n'êtes pas passé
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