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Piotr Ilitch Tchaïkovsky

(né en 1840 à Votkinski - décédé le 6 novembre 1893)

Compositeur

Parcours

Né en 1840 à Votkinski, dans l'ouest de l'Oural, Piotr Ilitch Tchaïkovski étudie conjointement le droit et la musique à Saint-Petersbourg. Il a pour professeur, l'illustre pianiste Anton Rubinstein, auprès de qui prend également des cours d'orchestration. 

A 19 ans, il entre au ministère des finances, ce n'est que quatre années plus tard, en 1963, qu'il opte définitivement pour la musique.

 En 1866, le compositeur et pianiste Nikolaï Rubinstein, frère d'Anton, lui obtient le poste de professeur d'harmonie au Conservatoire de Moscou. Parallèlement, il se consacre à la composition.

 Un an plus tard "la Danse de Faneuse" est jouée pour la première fois en public, mais ce n'est qu'en 1869, avec le ballet Roméo et Juliette", que Tchaïkovski connaît le succès. S'enchaînent ensuite les opéras Ondine (1869) et Opritchnik (1872), le Concerto pour piano n° 1 en si bémol mineur (1875), les symphonies n° 1 (" Rêves d'hiver ", 1866, révisée en 1874), n° 2 (" Petite russienne ", 1872) et n° 3 (" Polonaise ", 1875).

Le concerto pour piano n°1 avait été initialement dédié à Nikolaï Rubinstein, mais celui-ci l'avait, dans un premier temps, jugé injouable. Vexé, Tchaïkovski remania quand même l'ouvrage et le destina à Hans von Bülow, qui le créa à l'occasion de sa première tournée aux États-Unis (1875-1876). Célèbre pour son premier mouvement dramatique, ette oeuvre est devenue l'un des concertos pour piano les plus joués.

 En 1876, Tchaïkovski entame une correspondance suivie avec Nadejda von Meck, une riche veuve, admiratrice de sa musique, qui va lui verser une rente annuelle pendant 14 ans, lui permettant ainsi de se consacrer entièrement à la composition. Tchaïkovski ne devait jamais la rencontrer mais trouva en elle un appui moral solide.  

La période de sa relation avec madame von Meck est l'une des plus productives de sa vie. Elle s'ouvre cependant sur l'échec cuisant de son mariage. En 1877, Tchaïkovski, espérant apaiser les conflits intérieurs dus à son homosexualité, épouse Antonina Milioukova, une étudiante en musique au Conservatoire de Moscou. Il se séparent quelques semaines seulement après le mariage. 

A la suite de cette déception, il part pour la Suisse et l'Italie. Un fois rentré en Russie, il vit la moitié de son temps chez sa soeur et l'autre dans son domaine près de Klin.

 Naissent alors les opéras Eugène Onéguine (1878) ; la Pucelle d'Orléans (1879), Mazeppa (1883), l'Ensorceleuse (1887) ; les ballets le Lac des cygnes (1876) et la Belle au bois dormant (1889) ; les Variations sur un thème rococo pour violoncelle et orchestre (1876), le Concerto pour violon en ré majeur (1878), la Marche slave (1876), Francesca da Rimini (1876), la Symphonie n° 4 en fa mineur (1877), l'ouverture l'Année 1812 (1880), le Capriccio italien (1880), la Sérénade pour cordes (1880), la Symphonie Manfred (1885), la Symphonie n° 5 en mi mineur (1888), l'ouverture-fantaisie Hamlet (1885) et de nombreuses mélodies.

Fort d'une immense renommée internationale, Tchaïkovski effectue, de 1887 à 1891, plusieurs tournées triomphales dans les grandes villes d'Europe et des États-Unis, dirigeant ses propres oeuvres devant des publics enthousiastes.

La musique de Tchaïkovski comporte une grande part de Lyrisme romantique où alternent mélancolie et mouvements dansants issus de la musique folklorique. Si ses symphonies, ses ouvertures, ses suites pour orchestre sont à l'origine de sa renommée internationale, il doit son immense popularité en Russie à ses mélodies et ses recueils de pièces pour piano. A cette époque, toutes les jeunes filles de bonne famille jouaient et chantaient ses airs. C'est d'ailleurs ainsi que Serge Rachmaninov les découvrit.

Tchaïkovski fut souvent accusé de ne pas faire une musique authentiquement russe. En effet, contrairement au groupe des cinq, très en vogue à l'époque, et qui pratiquait une musique dont l'inspiration ne reposait que sur des thèmes issus de la culture russe, il se tournait vers l'Occident, en particulier dans le choix de ses sujets. Voici ce qu'il écrivit à Mme von Meck pour répondre à ces griefs : "J'ai grandi dans un endroit paisible, imprégné depuis ma petite enfance de la miraculeuse beauté des chants populaires russes, si bien que j'aime passionnément toute expression de l'âme russe, bref, je suis un russe cent pour cent".

En 1893 il entreprend l'écriture de la Symphonie n° 6 en si mineur, intitulée ultérieurement "Pathétique" par son frère Modeste. La première, donnée à Saint-Pétersbourg le 28 octobre 1893 sous sa direction, laisse le public indifférent. Neuf jours plus tard, Tchaïkovski mourait du choléra, officiellement du moins. Un doute subsite sur les circonstances réelles de son décès, des chercheurs ont laissé entendre qu'il se serait suicidé sur ordre à la suite d'une possible liaison avec un membre de la famille impériale. 8000 personnes assistent au funérailles.

http://www.radioceros.com/ondemandclassic/tchaikovsky/tchaikovsky.htm

Homosexualité

Tchaikovsky (Piotr-Illitch) fut, sans l'ombre d'un doute, le plus célèbre des compositeurs homosexuels de tous les temps. Il a su influencer et même modifier l'image des gais jusqu'à aujourd'hui grâce à ses oeuvres très populaires auprès du public. Sa vie n'a été qu'une recherche constante du bonheur dans une Russie qui n'acceptait et ne tolérait pas cette "forme de déviance".

Malgré son mariage en 1877 qui ne dura que quelques semaines, il ne put s'empêcher d'avoir en tête son goût pour les jeunes garçons << Quelques jours de plus et j'étais fou >>. En outre, sa sensibilité a quelque chose de <<pleurnicheur>> (le mot est de lui), de complaisamment étalé qui évoque irrésistiblement le romantisme allemand dans ses manifestations les plus copieusement sentimentales. Il est vrai qu'un drame physiologique dont le secret ne laisse pas d'être assez transparent suffit à expliquer bien des choses, sa tristesse incurable et surtout ce goût féminin de livrer son être intime à l'indiscrète contemplation des foules. Tout ce qui sort de sa plume prend l'allure d'un épanchement sentimental et cela le sépare essentiellement des ses collègues compositeurs russes chez qui l'élément descriptif est si important.

Tchaikovsky, malgré la correspondance parfois très intime avec Madame von Meck, riche admiratrice du compositeur, resta toujours attiré vers la gente masculine et ses tendresses juvéniles. Cette correspondance que les deux confidents échangèrent pendant plus de 13 ans, accompagnée d'une généreuse rente mensuelle versée par la douce, ne permit jamais à ceux-ci de se rencontrer si ce n'est qu'à une ou deux occasions et à distance. Les véritables péripéties de Tchaikovsky ne devinrent publiques que bien des décennies plus tard et au dire des survivants de la cour du Tsar, celui-ci avait été surpris avec le dauphin du Roi en train de se livrer à quelques ébats sensuels. Il termina sa VIe symphonie neuf jours avant sa mort. Il mourut d'un choléra, qu'il avait contracté en buvant de l'eau contaminée. Légèreté incroyable ou dégoût de la vie? Les historiens attribuent cet acte aux pressions faites par l'entourage du tsar qui lui donnait le choix entre la disgrâce ou le suicide honorable. Comme Piotr était un noble dans l'âme, il choisit l'honneur.

http://www.le-national.com/musiciens.html

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