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Boy George (vrai nom : George Alan O'Dowd)

Né le 14 juin 1961

Chanteur et leader du groupe Culture Club

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Culture Club, groupe classé dans la catégorie New Romantic, rencontre la gloire grâce au morceau Karma Chameleon, une chanson qui évoque l'amour véritable mais longtemps gardé secret entre Boy George et son batteur Jon Moss.

Si l'ascension est rapide, la chute sera abrupte et précipitée. L'album The War Song, qui s'est pourtant bien vendu, est une véritable horreur d'un point de vue musical. En 1986, le groupe se sépare et la presse commence à s'intéresser à la toxicomanie de plus en plus galopante de Boy George.

Boy George raconte. "Notre troisième album a été une vraie catastrophe. On en était arrivé au point où la musique était secondaire, ce qui comptait, c'était la vie de star que nous menions. Au milieu des années quatre-vingt, on a complètement perdu les pédales. On voyageait sans cesse, on enchaînait les tournées, les interviews, les émissions de radio et de télé. La musique n'était plus qu'un prétexte, voilà pourquoi tout a foiré."

L'histoire musicale de Culture Club tient en peu de mots. Mais ce dont tout le monde se souviendra, c'est de ce bonhomme au look aussi extravagant que recherché. T-shirt délirant, dreadlocks entremêlés et déhanchement de gazelle un peu fofolle.

En 1982, une seul apparition télévisée de Boy George suffit en effet à plonger le monde hétéro et bien pensant dans des abîmes de perplexité. Un quotidien anglais titre " Est-ce un oiseau ? Est-ce un homme ? Non, c'est Boy George. " Les raisons de cette mise en scène sont pourtant évidentes.

"Si je me déguisais en travesti, ce n'était pas pour ressembler à une femme, je trouvais que cela me rendait plus exotique. J'ai toujours trouvé que j'avais un visage assez banal. J'ai d'abord commencé par me maquiller, puis à me transformer et c'est resté. En grandissant, j'ai rencontré de plus en plus de gens qui en faisaient autant. Des gens qui ne s'identifiaient pas à leur environnement petit bourgeois."

Mais le ridicule ne tue pas et Boy George apporte de l'eau au moulin des travestis du monde entier. Il ne contente pas de clamer haut et fort son homosexualité, il agit.

Au musicien de rock Kirk Brandon qui nie farouchement avoir eu une liaison avec lui, il intente, et gagne, un procès, ruinant au passage le mariage de son ex-amant. Boy George ne mâche pas ses mots et à l'en croire, il est loin d'être le seul travesti du royaume d'Angleterre.

"Quand on passe en revue l'histoire d'Angleterre, nos rois, nos reines, nos juges, nos prêtres, on voit qu'il y a chez nous une véritable tradition du travesti, comme en Inde ou au Japon. Dans le théâtre Kabuki, tous les rôles de femmes sont exclusivement joués par des hommes. En Inde, avant l'influence de l'Occident, il y avait des eunuques, qui étaient considérés comme des êtres sacrés. "

(http://www.arte-tv.com/tracks/19990115/ftext/boygeorge.htm)

Depuis le succès de Culture Club, en 1982, Boy George n'a pas cessé de faire les manchettes. Sa personnalité flamboyante et son talent ont fait rapidement de lui un monstre sacré dans la tradition des Beatles, Bowie, Presley, Stones, Jackson ou plus récemment Madonna. Pendant ces cinq années de Culture Club, George O'Dowd a connu le paradis et la gloire. Mais la déchéance d'une étoile peut survenir rapidement. Et l'impopularité qui s'en suit. Les chiffres de vente des albums solo du Boy ont graduellement descendu, la drogue a pris la poupée maquillée sous son aile, les journaux à potins ont fait des choux gras. Après le drame, George s'est remis au travail et le succès est revenu avec la chanson-titre du film Crying Game. Un album compilation pour couronner le tout et le carrière du Britannique repart. Avec Cheapness and Beauty, quatrième album solo de Boy George, qui sort en même temps que son autobiographie Take It Like A Man, il remet des pendules à l'heure, fait le bilan de sa vie et prend de nouvelles directions. Oubliez le fragile travesti de «Do You Really Want To Hurt Me», c'est un rocker nourri au T-Rex et au Iggy Pop qui s'amène, allant même jusqu'à reprendre «Funtime» du Iggy en question. Continuez à le découvrir avec d'autres pièces telles «Satans Butterfly Ball» ou «Genocide Peroxyde». Retrouvez la tristesse et le dramatique qui vous ont tant fait pleurer du temps de «Victims» ou de «To Be Reborn» avec la violonesque «If I Could Fly». Et cette fois-ci, le gai parle. Même si ce n'était pas un secret, rarement Boy George faisait-il mention de sa préférence sexuelle (sauf pour l'engagée «No Clause 28»). Avec ce nouvel album, il raconte ses amours («If I Could Fly» et «Your Love Is What I Am»), ses déceptions («Unfinished Business»), soutient les jeunes gais («Same Thing In Reverse»), dénonce l'hypocrisie, l'étroitesse d'esprit, l'homophobie («God Don't Hold A Grudge») et pleure la crauté du sida («Il Adore»). Un album complet, sauvage, virulent, dérangeant, magnifique.

(http://www.geocities.com/homni_ca/boygeorge/cheapness.html)

Boy George, ex-chanteur de Culture Club, et actuel DJ, va monter sur les planches à Londres à la fin du mois d’avri 2002. Il va interpréter le rôle d’un artiste performer dans la pièce "Taboo" qui est jouée à Londres depuis le 11 janvier. Cette comédie musicale a été écrite par Boy George et elle remporte un tel succès qu’elle a été prolongée jusque mi-septembre. "Taboo" raconte l’histoire du plus grand club gay pendant les années 80 et relate l’apparition du mouvement "néo-romantique" face au gouvernement de Margaret Tatcher. Boy George va profiter du départ de l’acteur Matt Lucas fin avril pour le remplacer. (article gay.com)

Homosexualité

Voici une interview de Tétu qui date un peu, mais Boy George n'a pas changé d'orientation sexuelle :-)

Pourquoi Culture Club à nouveau ?

Roy m’a demandé : Est-ce que tu envisagerais de reformer Culture Club ? Je me suis d’abord demandé si nous arriverions à nous supporter. Mais nous n’avons pas tellement changé. Les choses qui m’énervaient chez les autres m’énervent toujours. Ma réaction est juste un peu plus tolérante aujourd’hui. Dans les années 80, mon attitude générale était beaucoup plus impatiente, sûrement parce que j’étais très instable émotionnellement. J’étais un mélange entre Shirley Temple et Hitler. Je voulais tout contrôler. Mais c’est très épuisant.

Vous êtes l’un des rares à faire un pont entre la pop et la house…

J’ai toujours fait partie de la culture des clubs. Le premier disque que nous avons produit, «White Boy», était un titre de dance music. Je me rappelle très bien être allé au Camden Palace, qui était le grand club de l’époque, pour voir si le DJ allait le jouer. La dance music est la nouvelle pop : les grands succès de house sont souvent des morceaux qui ressemblent à des chansons comme celles que chantent Sash, Ultra Nate, Rosie Gaines. En tant que DJ, ma vision de la musique est à mi-chemin entre l’underground et les hit-parades. J’ai toujours essayé de ne pas faire des morceaux de house évidents. Les titres les plus intéressants sont des hybrides entre le rock, le dub et la house. Je ne crois pas ceux qui disent que la musique d’aujourd’hui est ennuyeuse. Moi, je suis excité par les changements.

Comment expliquez-vous que vous ayez eu si peu d’hommes dans votre vie ?

Je ne suis seul que depuis quatre ou cinq ans ! Quand on passe d’une personne à l’autre, on oublie de réfléchir. C’est quelque chose de typique chez les gays : on se sépare et on en trouve un autre le même jour. En vieillissant, je suis devenu plus compliqué. Je tombe amoureux de mecs qui ne sont pas à ma portée. Je suis un romantique incurable. Bien sûr, il m’arrive de rencontrer quelqu’un et d’avoir du sexe, mais pas autant que mes amis. Le fait d’être beau n’est pas suffisant, il faut qu’il y ait une personnalité, un caractère gentil.

Vous avez dit quelque part que les gays ne vous aiment pas, physiquement.

Je suis dans un no man’s land sexuel. Je n’entre pas dans le stéréotype physique gay, je ne me sens pas attirant sexuellement. Dans un club gay, tout le monde est musclé, il y a un élément très important de fascisme physique. À seize ans, je sortais beaucoup avec des hétéros. Mais c’était avant le sida. Depuis, ceux d’entre eux qui expérimentaient sexuellement se sont mis à avoir peur. En tant que rock star, je tombe dans la catégorie des Freddy Mercury. Les gens ont cette idée que je suis tous les soirs dehors en train de baiser.

Comment vivez-vous le fait d’être seul ?

C’est un problème. On peut devenir très méfiant. Il suffit d’écouter Madonna quand elle se plaint de ne pas trouver un homme décent. J’effraie les gens. Je suis intimidant. J’attire des gens un peu faibles, qui veulent être maternés. Et ce n’est pas ce que je veux. 

Comment avez-vous échappé au VIH ?

J’ai toujours été conscient du risque. J’ai fait le test régulièrement. Quand je suis avec quelqu’un, j’insiste beaucoup sur le fait qu’il doit être safe avec les autres. Mais je n’ai jamais fait partie de cette “classe A” des gays qui font des orgies. Beaucoup de gens avec qui je couchais à New York étaient des hétéros. C’est le maquillage. Ça facilite beaucoup de choses (rires). Fondamentalement, je n’ai jamais voulu faire partie du cliché homosexuel. Je ne veux pas entrer dans un système de compétition. Je veux quelqu’un qui puisse me voir, moi, George, et non Boy George. Et c’est très difficile à obtenir, voire impossible.

Au début, vous étiez perçu comme une folle assez méchante et maintenant, vous étonnez tout le monde par le côté très authentique, très gentil de votre caractère…

En vieillissant, je pense que mon orientation sexuelle n’est même plus intéressante. Si je vais acheter du lait ou des cigarettes, ma sexualité n’est plus un sujet de conversation. C’est l’avantage d’être “sorti du placard”. Ce n’est pas amusant de me traiter de tapette, par ce que, oui, je sais, merci. C’est le problème avec George Michael : il a réussi à créer tout un brouillard autour de lui, qui rend les gens beaucoup plus curieux et médisants. Je ne vois pas qui, à notre époque, aurait intérêt à cacher sa sexualité. Être honnête, ça désarme complètement les gens.

Qui sont les gens que vous admirez ?

Ma mère. Une bonne part de mon extravagance vient d’elle. Ma mère n’a jamais eu le droit d’être brillante. J’adorais la voir porter du maquillage ou une jolie robe. Quand j’ai eu quatorze ans, je suis entré en conflit direct avec mon père parce qu’il refusait qu’elle soit glamour. Et il y a quelques années, ma mère lui a dit : Tu m’as empêchée d’être la femme que je voulais être, mais tu n’as pas eu le courage d’empêcher George d’être ce qu’il est.

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