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William Shakespeare

(Stratford-on-Avon, 1564 / Stratford-on-Avon, 1616)

Poète dramatique anglais

Parcours

Les quatre siècles qui nous séparent de Shakespeare se sont nourris de son oeuvre: à l'aube de la modernité, sur la scène populaire de son théâtre en bois comme dans les palais d'Élisabeth Tudor et de Jacques Stuart, Shakespeare a rendu accessible à l'Angleterre l'Antiquité renaissante, et, tel le Puck du Songe d'une nuit d'été, a entouré l'univers de son époque du cercle magique de sa poésie, renouvelant le langage et ses figures et nous proposant de nouveaux mythes.

Aucune oeuvre ne fut plus lue et jouée. Réécrite, censurée ou idolâtrée, elle fut même enlevée à son auteur jugé trop peu instruit pour l'avoir écrite. Attribuée à une vingtaine de substituts différents, jouée sur les grandes scènes du monde, elle revient désormais à son auteur. Voltaire s'inclina devant le génie de celui qui « créa le théâtre », mais ne trouva pas « la moindre étincelle de bon goût » dans « ses farces monstrueuses ». Goethe s'en empara, puis Victor Hugo, qui en fit « un homme océan » à l'égal d'Eschyle ou de Dante. Shakespeare inspira Marx, fascina Freud, et son oeuvre sert de référence aux grands courants de la critique moderne.

Les années de jeunesse

La ville de Stratford-upon-Avon, où est né Shakespeare, en 1564, n'est qu'à une centaine de miles de Londres. Cette proximité explique que ce bourg, dont le nom signifie « la route traversant le gué », fut le lieu florissant de marchés et de foires, et qu'il fut décimé par les épidémies de peste; par ailleurs, de la capitale venaient des troupes itinérantes de comédiens protégés par la reine ou par la noblesse: Stratford était le lieu d'une fortune changeante, qui marqua l'enfance et l'adolescence de Shakespeare.

Une famille respectable

William était le troisième enfant de John et de Mary Shakespeare. Cinq de leurs huit enfants survécurent, et deux d'entre eux devinrent acteurs: William lui-même et son cadet Edmund (né en 1580), qui le suivit à Londres. Lorsque le père de famille s'installa à Stratford, il était gantier. Il acheta la maison de Henley Street, lieu de naissance du poète. Artisan respecté, il gravit les échelons de la notoriété et devint bailli, c'est-à-dire maire de la ville, en 1568.  

La famille de Shakespeare fut marquée par le bouleversement religieux qui survint lorsque la reine Élisabeth succéda à la catholique Marie Tudor en 1558. La soeur aînée de Shakespeare fut baptisée dans la foi catholique, tandis que William le fut selon le rite de l'Église anglicane. John Shakespeare adhéra à la nouvelle Église et ne fut pas inquiété. Parmi les tâches qui lui incombaient, il devait veiller à ce que les fresques de la chapelle du Guildhall, jugées trop papistes, fussent blanchies à la chaux. Il choisit un nouveau maître pour l'école, qui, depuis la Réforme, était devenue grammar school du roi. William y fut probablement admis vers l'âge de quatre ans, et il y apprit à lire dans le livre de prières anglican. C'est seulement vers sept ans qu'il put bénéficier de la culture humaniste de maîtres d'école issus, pour la plupart, d'Oxford.

Revers de fortune

Vers 1578, le notable John Shakespeare n'osait plus venir à l'église, de peur d'y être arrêté pour dettes. Celui qui avait été l'une des personnalités les plus estimées de Stratford dut renoncer aux honneurs (on a voulu chercher les causes de ce déclin dans son passé catholique mais, bien qu'une profession de foi catholique ait été trouvée dans le toit de sa maison, on n'a jamais pu prouver que John ait été persécuté pour des raisons religieuses).

Lorsqu'il quitta l'école, William suivit-il l'un de ses maîtres dans le Lancashire pour y devenir précepteur;Ce que nous savons, c'est qu'à dix-sept ans, il était de retour à Stratford et fiancé à une fille d'un fermier de Shottery, Anne Hathaway, de huit ans son aînée, qu'il épousa en 1582. Le couple eut trois enfants : Susanna, née six mois après le mariage (elle épousera en 1607 un médecin réputé, John Hall), et, en 1585, les jumeaux Hamnet et Judith.

Les « années perdues »

On ignore à peu près tout de Shakespeare entre l'année de la naissance des jumeaux et celle où on le sait à Londres. Fut-il apprenti chez son père, ou dans le Lancashire ? Y rencontra-t-il les comédiens du comte de Derby, lord Strange ? L'hypothèse n'est pas irréaliste, puisque ces acteurs appartiendront plus tard, comme Shakespeare lui-même, à la troupe du lord chambellan. On a pensé à un voyage en France et en Italie. Serait-il reparti vers Londres avec les comédiens de la troupe de la reine, qui étaient passés à Stratford en 1587 ? Shakespeare avait une famille à nourrir, et les acteurs pouvaient espérer s'enrichir en investissant dans la construction toute nouvelle des théâtres. Ainsi naquirent The Theatre en 1576, la Courtine en 1577 et The Rose en 1587. Shakespeare aurait d'abord gagné de l'argent en gardant les chevaux des gentilshommes à la porte de ces théâtres. Ce qui est certain, c'est qu'il commence à écrire.  

De Stratford à Londres

Shakespeare partage sa vie entre Stratford et Londres, où il choisit ses adresses selon leur proximité avec tel ou tel théâtre. La légende veut qu'il se soit arrêté en route à Oxford dans une taverne tenue par la famille Davenant, et que sir William Davenant soit son fils.

Le comte de Southampton

En 1592, Shakespeare a vingt-huit ans. Il commence déjà à se faire un nom grâce aux représentations de Henri VI. Les premières comédies sont en gestation, mais la peste éclate, et les théâtres sont fermés pendant deux ans. Le voici donc écrivant de grandes oeuvres lyriques, Vénus et Adonis, poème érotique, et, dans un genre plus didactique, le Viol de Lucrèce, dont le thème avait pu inspirer sa première tragédie, Titus Andronicus. Ces grands poèmes narratifs valent à Shakespeare l'amitié et le soutien de Henry Wriothesley, comte de Southampton, dont les initiales W. H. laissent penser qu'il s'agit du dédicataire des Sonnets, publiés en 1609, mais composés en ces années. L'identité de la « dame brune » des sonnets reste mystérieuse. La présence chez Southampton de Giovanni Florio, traducteur de Montaigne, sera déterminante. À la fin de 1594, Shakespeare habite dans le quartier de Bishopsgate, non loin du Theatre; il a écrit alors au moins deux comédies, la Comédie des erreurs, la Mégère apprivoisée et, sans doute, les Deux Gentilshommes de Vérone, variation sur le thème des Sonnets. Il termine sa première tétralogie historique, les trois parties de Henri VI, leur suite avec Richard III et le Roi Jean. La première tragédie, décrivant l'invasion de Rome par les Goths, Titus Andronicus, tempère une violence à la Sénèque par une veine poétique inspirée d'Ovide.

L'actionnaire de la troupe du lord chambellan

L'argent rapporté par les poèmes dédiés à Southampton permit à Shakespeare d'acheter une part dans la compagnie d'acteurs du lord Thèmes chambellan, qui venait de se constituer en 1594, associés l'année de la réouverture des théâtres. L'activité créatrice de l'auteur prend alors un nouvel essor. La récente expérience lyrique se fait sentir dans ... les pièces de cette période: Peines d'amour perdues, le Songe d'une nuit d'été, qui, comme Roméo et Juliette, chantent le thème de la séparation des amants. La poésie entre dans l'histoire avec Richard II, tandis que les deux parties de Henri IV font alterner les scènes comiques et les scènes tragiques. Les divisions en genres s'estompent sous l'influence de la poésie.  

Deuils et succès

En 1596, meurt à l'âge de onze ans Hamnet, le fils de Shakespeare, dont la descendance mâle est désormais éteinte. Par une cruelle ironie de la fortune, quelques mois plus tard, le dramaturge reçoit le titre de gentilhomme et l'écusson jadis convoité sans succès par son père. Il acquiert la maison de New Place, à Stratford, en 1597. L'année suivante, Francis Meres écrit que Shakespeare est à mettre sur le même plan que Plaute et que Sénèque. Célèbre à trente-quatre ans, il n'a pourtant encore écrit presque aucune des oeuvres par lesquelles la postérité le connaît. Le Marchand de Venise et Beaucoup de bruit pour rien, comédies de la maturité, datent de cette époque.  

Les pièces de Shakespeare sont jouées à la cour, dans les palais royaux de Greenwich et de Whitehall, dans les collèges de juristes, les Inns of Court, dans les nouveaux théâtres de la rive gauche et de la rive droite, dont l'architecture s'inspire des cours d'auberge où se produisaient jadis les acteurs. Depuis quelque temps, Shakespeare a déménagé sur la rive droite de la Tamise. Il manque un théâtre propre à la troupe du lord chambellan.

Le théâtre du Globe

À la suite d'une dispute entre le propriétaire du Théâtre terrain du Theatre et les Burbage,comédiens qui l'avaient fait construire, le théâtre est démonté, et le bois transporté au sud de la Tamise. Ce bois maquette servira à la construction du Globe, dont du théâtre Shakespeare est l'un des actionnaires. Les trois du Globe, étages de gradins couverts et le parterre peuvent accueillir 3 000 personnes. Shakespeare va désormais s'enrichir. La reine Élisabeth lui commande une suite comique pour Henri IV avec Falstaff comme personnage central. Ce seront les Joyeuses Commères de Windsor. Shakespeare termine Thèmes la deuxième tétralogie des histoires avec Henri V associés , où il fait mention de ce « O en bois », ce Globe tout neuf qui symbolise le monde. Jules César est l'une des premières pièces que l'on y joue, et ... Comme il vous plaira est écrite avec l'idée d'attirer au Globe le public raffiné des théâtres privés.

Une querelle théâtrale

En 1600, les théâtres sont en guerre: entre les théâtres privés, comme Blackfriars, où se produisent les troupes d'enfants, dont il est fait mention dans Hamlet, et les théâtres publics, populaires, comme le Globe, que défend Shakespeare, éclate une querelle qui influe sur l'écriture des pièces de cette période. Le ridicule Ajax de Troïlus et Cressida serait-il Ben Jonson ? Le comique est plus subtil depuis qu'Armain a remplacé Kempe dans le rôle du fou: Feste, le bouffon de la Nuit des rois, est conçu pour plaire à un public en mutation. En 1601, le Globe est le lieu d'un drame politique: les partisans d'Essex paient la troupe du lord chambellan pour que soit joué Richard II, afin que la reine se reconnaisse dans l'image de ce roi déchu. Les acteurs de Shakespeare sortent indemnes de l'épreuve. Le rebelle Essex est exécuté, et Southampton emprisonné. La même année, le père de Shakespeare meurt. C'est l'année de Hamlet, drame du père mort et du théâtre révélateur de vérité.

Shakespeare et Jacques Ier

En 1603, lorsque Jacques Stuart monte sur le trône, la troupe du lord chambellan devient celle du roi. Mais, de nouveau, la peste ravage Londres: les théâtres fermés, les acteurs redeviennent associés itinérants. Pourtant, en 1604, on retrouve Shakespeare à Londres, logé chez un protestant français réfugié. Ses comédies s'assombrissent: ... Tout est bien qui finit bien et Mesure pour mesure se rapprochent d'Othello par la thématique de l'épouse abandonnée ou calomniée. Bientôt, c'est la lande désenchantée du Roi Lear. Et pour Jacques Ier, absolutiste et superstitieux, ami toutefois des artistes, Shakespeare écrit Macbeth. L'honnête Banquo y est représenté comme l'ancêtre des Stuarts. Les dernières tragédies gréco-romaines , Antoine et Cléopâtre, Coriolan et Timon d'Athènes , trahissent un pessimisme politique et un sens tragique de l'isolement de l'individu. En 1608, année de la mort de sa mère, Shakespeare crée le personnage de Volumnia, la mère de Coriolan.

Blackfriars, l'autre théâtre

En 1609, la troupe du roi acquiert Blackfriars, théâtre couvert installé dans un monastère désaffecté. Shakespeare se retire définitivement à Stratford, et il écrit désormais pour ces deux théâtres. Blackfriars est un théâtre intérieur avec des lumières artificielles. On peut y jouer l'hiver. Ce nouveau lieu théâtral a sans doute contribué à changer le style des six dernières pièces de la carrière du poète, qui comprennent quatre drames romanesques, Périclès,Cymbeline, le Conte d'hiver et la Tempête, une comédie écrite en collaboration avec Fletcher, les Deux Nobles Cousins, et une dernière histoire, Henri VIII.

Shakespeare meurt en 1616. Il est enterré à Stratford dans l'église de Trinity Church. On peut lire sur sa tombe les vers suivants: « Garde-toi, doux ami pour l'amour de Jésus / De fouiller la poussière renfermée ici / Béni soit celui qui épargne ces pierres / Et maudit celui qui dérange mes os. »

Comédies et histoires

En 1623, des amis acteurs de Shakespeare, Heminges et Condell, font publier un in-folio de ses oeuvres dramatiques (trois des trente-huit pièces n'y figurent pas: Troïlus et Cressida, Périclès, les Deux Nobles Cousins).  

Des batailles de mots

La gravité poétique de la plupart des comédies shakespeariennes engage à en chercher les sources dans la tradition romanesque médiévale plutôt que dans la satire antique qui convient à Ben Jonson. Mais les comédies sont aussi tributaires des sources latines (la Comédie des erreurs doit beaucoup à Plaute), ainsi que des sources italiennes (la Mégère apprivoisée s'inspire de l'Arioste). La prose, nouvelle venue sur la scène, rapproche souvent les acteurs de leur public.

Les comédies élaborent une réflexion sur le pouvoir du langage. La vie et la mort s'y livrent une bataille de mots (Peines d'amour perdues). Les femmes, toutes rhétoriciennes, y jouent le rôle principal: Rosalinde (Comme il vous plaira), Portia (le Marchand de Venise), Isabelle (Mesure pour mesure), Béatrice (Beaucoup de bruit pour rien). Elles gagnent les victoires de la vie et de l'amour contre l'hypocrisie puritaine et les pièges machiavéliques: Portia et Isabelle sauvent des condamnés à mort, Rosalinde et Béatrice dénoncent la mélancolie amoureuse.

La comédie, une mise en scène du langage

La comédie met le monde à l'envers pour faire renaître l'harmonie. Les femmes se déguisent en hommes. À l'instar des comédies de Plaute, substitution et dualité parcourent celles de Shakespeare: les jumeaux (la Comédie des erreurs, la Nuit des rois), les doubles (les Deux Gentilshommes de Vérone, les Deux Nobles Cousins), la femme qui se substitue à une autre dans le lit d'un amant volage (Tout est bien qui finit bien, Mesure pour mesure). Sous l'effet du philtre d'Obéron et des métamorphoses d'Ovide, l'un devient l'autre dans le Songe d'une nuit d'été. La magie se découvre n'être que les stratagèmes du théâtre. Le mensonge sert la vérité, que ce soit pour dénoncer le jovial Falstaff (les Joyeuses Commères de Windsor) ou le sinistre Malvolio (la Nuit des rois). La mort est feinte, et l'héroïne calomniée ressuscite (Beaucoup de bruit pour rien). Parce qu'elle met en scène le langage, la comédie, tout en se nourrissant du tragique, en esquive les tourments. Elle trouvera son épanouissement dans les drames romanesques.

La légitimation du pouvoir

Shakespeare n'a pas suivi la chronologie en écrivant ses pièces historiques. Avec Henri VI et Richard III, il commence par la fin, comme s'il voulait d'abord raconter l'arrivée des Tudor au associés, pouvoir pour en analyser ensuite les causes. Situant son oeuvre historique entre 1199 (avènement associés de Jean sans Terre) et 1547 (mort de Henri VIII), il fait revivre l'histoire des Plantagenêts et des Tudor, du Roi Jean à Henri VIII . ...

Le schéma médiéval de la chute des princes structure ses drames historiques. Ce genre controversé depuis Aristote ? la vérité est-elle dans la poésie ou dans l'histoire ? et bientôt condamné, servant à la propagande des Tudor, permet au poète qui s'inspire de l'Historia regum Britanniae, de Geoffroi de Monmouth (vers 1100-1155) et des Chroniques d'Angleterre, d'Écosse et d'Irlande (1577), de Raphael Holinshed de relier la didactique médiévale à la réflexion politique de la Renaissance. Lorsque Shakespeare met en scène la guerre des Deux-Roses (1455-1485), Machiavel a déjà écrit le Prince. La question centrale est celle de la morale en politique. La première tétralogie (les trois parties de Henri VI et de Richard III) tente d'expliquer la naissance du tyran, tandis que la seconde (Richard II, les deux parties de Henri IV et Henri V) décrit l'avènement du héros national. Chaque tétralogie se termine par un mariage pour souligner le retour de l'harmonie. Fasciné par le thème du double, Shakespeare exploite en la poétisant la théorie des deux corps du roi, faisant de ces fresques historiques une réflexion sur le pouvoir et la légitimité que l'on reconnaîtra dans les tragédies qui vont suivre.

(encyclopédie yahoo)

 Homosexualité

La première oeuvre signée de la plume de Shakespeare paraît à l'été 1593 : Vénus et Adonis. Cette suite de petits poèmes narratifs est dédiée au mécène Henry Wriothesley, troisième comte de Southampton : « L'amour que je voue à votre Seigneurie est sans fin et cet opuscule sans commencement n'en est qu'une parcelle superflue ».

La deuxième, Le viol de Lucrèce, publiée 1594, est également dédiée au comte : « Ce que j'ai fait est Vôtre, ce que je ferai sera Vôtre, car il est une partie de tout ce que j'ai, qui est Vôtre. Si ma valeur était plus grande, ma dévotion semblerait plus grande encore... »

Tant de superlatifs ont laissé croire à certains biographes que "le beau jeune homme" des sonnets n'était autre que le comte de Southampton, le protecteur de Shakespeare. La dédicace de la première édition tend à confirmer cette hypothèse : « ...[au] seul inspirateur de ce sonnet, Mr W.H. ».  Ces initiales seraient donc celles d'Henry Wriothesley. Par contre, la description du "beau jeune homme" correspondrait davantage au comte de Pembroke, mécène que l'on retrouve également dans l'entourage de Shakespeare : « La nature t'as peint un visage de femme. À toi, maître-maîtresse de ma passion ». lus jeune que Wriothesley, plus beau aussi, son nom est William Herbert et ses initiales, W.H...

Bien que les avis soient partagés, un grand nombre de spécialistes s'accordent pour dire que le mystérieux W.H. était le comte de Southampton. Certains érudits prétendent même qu'ils étaient amants.  

Le comte de Southampton, s'il n'était pas homosexuel, était sans aucun doute dans sa prime jeunesse ce qu'on appelle de nos jours, un bisexuel. Il s'entourait de beaucoup d'hommes jeunes et adorables et Shakespeare a certainement été ébloui par l'apparence de ce beau jeune homme.

(www.onlineshakespeare.com/french3.htm)

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