Politique Actuels
Sports
Musique
Ciné/Théatre
TV / Médias
Littérature
Entreprises
Autres
Politique Anciens
Sports
Musique
Ciné/Théatre
Littérature
Entreprises
Autres
Infos récentes
 

Louis Aragon (Louis Andrieux )

(Né à Paris en 1897, décédé à Paris en 1982).

Écrivain français

Parcours

Étudiant en médecine, Louis Aragon fait la connaissance d'André Breton et, comme celui-ci, il est mobilisé au titre de médecin auxiliaire en 1917. La croix de guerre qu'il gagne en 1918 ne l'empêche pas de participer aux manifestations dadaïstes et de s'attaquer au patriotisme, à la religion et à l'art. Il fonde avec Breton la revue Littérature (1919), puis collabore aux revues le Surréalisme au service de la Révolution et la Révolution surréaliste , dans lesquelles les surréalistes affirment leur position marxiste. La poésie d'Aragon, à cette époque (Feu de joie, 1920), tend à se confondre avec l'ensemble de la production surréaliste à caractère collectif.

Aragon trouve son style propre dans le roman, catégorie littéraire pourtant condamnée par Breton. Anicet ou le Panorama (1921), les Aventures de Télémaque (1922), le Libertinage (1924) témoignent déjà des qualités et aussi des défauts d'un écrivain que son amour du beau style a souvent mené à un formalisme exagéré (Traité du style, 1928).

Agençant les mots avec virtuosité, Aragon se montre plus prosateur que poète et voit plutôt dans le surréalisme la possibilité d'enrichir sa technique romanesque qu'une révolution du langage. Il est, bien plus encore que Breton, attaché à l'image surprenante, à la métaphore qu'une transformation des termes transmue en hallucination verbale. Le Paysan de Paris (1926) est caractéristique de cette première manière.

Aragon adhère au parti communiste en 1927. Il rencontre, en 1928, Elsa Triolet. Il signe le Second Manifeste du surréalisme (1930). En 1936, pourtant, il rompt définitivement avec Breton et le groupe surréaliste. Son oeuvre ne se réclame plus d'un bouleversement du langage et se divise désormais en deux parties: l'une, lyrique, est essentiellement consacrée à la célébration de son amour pour sa femme, Elsa (les Yeux d'Elsa, 1942; Elsa, 1959; le Fou d'Elsa, 1963), qui mourra en 1970; l'autre partie de son oeuvre, engagée, se veut «réaliste socialiste», et, sans être exempte de beau style, décrit la bourgeoisie finissante, chante l'avènement du communisme et ceux qui luttent pour son triomphe. Dans le vaste cycle romanesque le Monde réel, comprenant les Cloches de Bâle (1934), les Beaux Quartiers (1936), les Voyageurs de l'impériale (1942), Aurélien (1944) et les Communistes (1949-1951), Aragon manifeste son espoir d'un monde nouveau, bâti sur les ruines de l'ancienne société. Durant l'Occupation, il participe à la Résistance intérieure française et publie, sous les pseudonymes de François la Colère ou Armand de Saint-Roman, des poèmes appelant à la lutte contre l'occupant (la Diane française, 1945).

De la poésie au roman et à l'essai, Aragon témoigne de sa prolixité littéraire et de l'éventail de ses goûts, qui vont de Stendhal et Hugo à la peinture « réaliste socialiste » soviétique, dont il fait l'apologie. Une fresque historique (la Semaine sainte, 1958), puis deux grands récits, la Mise à mort (1965) et Blanche ou l'Oubli (1967), témoignent de ses recherches dans le domaine de la technique romanesque. Les deux derniers se présentent comme des autobiographies à la fois oniriques et réalistes. On lui doit par ailleurs Henri Matisse, roman (1971), Théâtre/Roman (1974), le Mentir-Vrai (1980).

Membre du comité central du parti communiste à partir de 1950, il a été décoré en 1972 de la médaille de l'Ordre de la Révolution de 1917. Journaliste, il dirigea les Lettres françaises de 1953 à 1972.

(yahoo encyclopédie)

Homosexualité

Rien pour le moment.

Cette page fait partie d'un site très complet sur les personnalités gays, lesbiennes ou bisexuelles ayant révélé leur orientation sexuelle. Si vous n'êtes pas passé par la page principale, cliquez ICI pour accèder à celle-ci.