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Parcours
Député
de l'Hérault à la Convention en 1792, il s'y
tint prudemment à l'écart des grands combats
politiques. Président du Comité de salut public
après Thermidor, il ne fit pas partie du Directoire.
Membre du Conseil des Cinq-Cents et ministre de la Justice
(2 thermidor an VIII - 20 juillet 1799), il devint, après
le 18 brumaire, Deuxième Consul de la République,
et mit son expérience de juriste au service de Bonaparte
pour la rédaction du Code civil, dont il rédigea
le Discours préliminaire.
Il
fut nommé archichancelier de l'Empire en 1804 et
fait duc de Parme en 1808. Il se rallia aux Bourbons en
1814, puis à Napoléon lors des Cent-Jours,
et vécut en exil de 1815 à 1818. (Académie
française, 1803).
(encyclopédie
yahoo)
Homosexualité
Duc
de Parme, prince archichancelier de l'Empire, homosexuel
notoire, surnommé "l'archi", homme d'état,
membre de la Convention, conseiller de Napoléon .
Il prit une part importante à la rédaction
du code civil dont il rédigea le discours préliminaire.
On peut comprendre pourquoi, pour une fois, aucune loi ne
tend à réprimer l'homosexualité. D'autant
que des lois répressives auraient certainement géné
certains généraux de Napoléon, les
meilleurs, tel Cambronne.
Le
code Napoléon est adopté non seulement par
l'Europe sous domination napoléonienne, mais également
en Russie, en Roumanie et dans plusieurs pays d'Amérique
latine, colonies espagnoles et portugaises. Le code favorable
aux semblables de Cambacérès restera en vigueur
dans tous ces pays, même après la chute du
1er empire donnant un souffle de liberté à
l'homosexualité. Les états allemands adoptèrent
le projet, à l'exception de la Prusse, qui lors de
l'unité de l'Empire (1871) imposera à l'Allemagne
le retour aux lois du XVIIe siècle, lesquelles punissaient
de mort l'homosexuel.
Napoléon,
pour des raisons d'ordre moral mais surtout politique, avait
imposé à Cambacérès, à
défaut d'une femme, de prendre une maîtresse
en titre : Henriette Cuizot. Toute l'Europe s'esclaffa quand
cette charmante jeune femme étant tombée enceinte,
Cambacérès que l'on félicitait d'être
bientôt papa, répliqua, pour préciser
que le vrai père était un des précédents
amants de la belle : " Cela regarde monsieur de R., je n'ai
connu cette dame que postérieurement" (il sut tourner
en dérision et avec intelligence, la situation dans
laquelle on lui avait ordonné de se tenir alors que
toutes les cours d'Europe connaissaient son homosexualité).
Un
jour, Cambacérès se présenta en retard
et dit ironiquement pour s'en excuser : " Sire, j'ai été
retenu par des dames". Napoléon, pas dupe, lui conseilla
: "Quand on est attendu par l'empereur, on dit à
ces dames de prendre leur canne et leur chapeau et de foutre
le camp".
Toujours
ironique lorsqu'il racontait ses plaisirs de jeunesse :
"Comme mes camarades de troupe, j'allais voir les filles,
mais contrairement à eux, lorsque mon affaire était
finie, je disais à mes partenaires de couche : Adieu,
messieurs".
(filoumektoub.free.fr/gaibeur/gayculture/histoire/h0042.htm
)
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