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Nicolas Crapanzano 

(Nicolas O. pour la musique, Nicolas Vitiello pour la comédie)

Né le 6 février 1982 dans le Var (83), France

Chanteur, comédien

Biographie

Il participe au casting de l'émission de TV "Popstar 2" sur M6, et il intègre le groupe gagnant "What For" avec Erika, Cyril, et Monia. Ils partent à New York pour enregistrer les titres de leur Album. Sortie de 2 singles et un album des What For. Après des "désaccords" entre les membres du groupe, les "WhatFor" se séparent à la mi 2003.

En 2004, Nicolas prépare une reprise du titre "Chercher le garçon" (Taxi Girl) dont le single doit sortir le 29 juin 2004. Il prend le pseudo de Nicolas O. Le 2ème titre de ce single est "Tout n'est pas perdu" écrit par Nicolas.

En 2005, Nicolas joue dans « Love ! Valour ! Compassion ! » une comédie de Terence Mc Nally, adapté par Jean Dalric et Jacques Collard, Montée Jean-Pierre Dravel et Olivier Macé. Avec comme autres comédiens sur scène Roger Mirmont , Jean-Paul Bordes , Daniel-Jean Colloredo , Jean-Pierre Kalfon , Olivier Macé , Jean-Baptiste Martin. La pièce ce joue au théâtre de la Porte Saint Martin à Paris à partir du 16 février 2005. 

Dans sa carrière de comédien, il porte le pseudo de Nicolas Vitiello.

(http://nicolasoonline.free.fr)

La pièce "Love ! Valour ! Compassion !"

Pour la première fois en France, deux metteurs en scène, Jean-Pierre Dravel et Olivier Macé, à qui l’on doit "Ladies night", créent la pièce phare de Terrence McNally, "Love ! Valour ! Compassion !". Un spectacle à la fois dur, tendre et poétique et que son auteur considère comme sa plus grande création.

Une riche propriété dans le Lubéron. Des amis de longue date s’y retrouvent pour mettre en scène un tableau du "Lac des cygnes" qu’ils présenteront lors d’un gala de charité contre le sida. Présentée pour la première fois à New York en 1994, lauréate de neuf Tony Awards et portée à l’écran en 1997 par Joe Mantello, "Love ! Valour ! Compassion !" a fait le tour du monde. “ Cela faisait quatre ans que l’on me parlait de cette pièce !", confie Jean-Pierre Dravel, l’un des deux metteurs en scène. Jacques Collard et Jean Dalric, les adaptateurs, me tarabustaient pour la monter ! Je trouvais en effet que c’était une très grande pièce. Très homosexuelle, puisqu’il s’agit de couples d’homosexuels mais surtout pleine de poésie, d’humanité, avec des moments forts, pathétiques mais aussi très drôles. Etait-ce cependant le moment de la créer en France ? Le public parisien est encore frileux pour ce genre de sujet. Nous avons fait des lectures dans beaucoup de théâtres parisiens. A chaque fois, l’homophobie était là et on nous refusait la pièce, arguant que personne ne viendrait la voir car elle était "ghetto". C’est le producteur Jean-Claude Camus qui nous a finalement donné tous les moyens pour la monter dans un très grand théâtre."

Sur scène, une piscine, une pelouse, des arbres, un écran géant permettant de camper des cieux différents, l’action se déroulant sur trois week-ends, au printemps, en été et en automne. "Il fallait être totalement abstrait dans la mise en scène et le décor car l’action se déroule dans cinquante lieux différents !", explique Olivier Macé. Nous avons réalisé un décor qui permet d’avoir une grande harmonie au niveau du déplacement, comme un opéra, où tout est en mouvement, de sorte que le spectateur se promène avec nous."

Un espace où les comédiens évoluent la plupart du temps nus : "Cette pièce de McNally, c’est l’homme à nu : nu devant la mort, le désir, l’amour… La nudité corporelle, intérieure, intelectuelle, commente Jean-Pierre Dravel. L’écriture de McNally est admirable. Tout y juste. La vérité éclate sans fard. Il ne faut pas avoir les oreilles qui s’écorchent pour percevoir sa poésie, son lyrisme. Nous avions besoin de comédiens qui acceptent de jouer cette pièce de vie homosexuelle. Nos comédiens devaient aussi aimer ce projet car c’est une pièce de troupe, il n’y a pas de vedettes. Chaque rôle a le même temps de parole et nous avons réuni la distribution idéale."

Sliman (Nicolas Vitiello), jeune danseur arriviste, amant occasionnel de Jean et qui n’hésite pas à vendre son corps pour réussir, emblème de la tentation : "Il est très provocateur. Il est très mal dans sa peau, sans doute car homosexuel maghrébin. Il cherche à se faire aimer de tous, ne sachant s’aimer lui-même. On peut imaginer que c’est un gamin des rues qui a essayé de s’en sortir par la danse."

Love! Valour! Compassion!, Porte Saint-Martin, du 16 février au 26 mars 2005

(illico)

Actualité (théatre) et bisexualité

Article et recueil de propos en février 2005 (Le matin)

On l'a découvert avec «Popstars 2» en 2003. Nicolas Vitiello était l'un des gagnants de l'émission, avec Monia, Erika et Cyril. Mais, hélas, le groupe qu'ils ont formé - les Whatfor - n'a pas eu le succès escompté. Cette année-là, c'est Chimène Badi, recalée en fin de casting, qui a réussi à sortir son épingle du jeu.

Aujourd'hui, Nicolas (23 ans) n'a aucun regret. Au contraire. Sans cette expérience, il n'aurait jamais été engagé pour jouer dans «Love! Valour! Compassion!», une pièce de Terence McNally, qui se joue depuis hier au Théâtre de la Porte Saint-Martin à Paris.

Dans ce spectacle, il joue un danseur homosexuel qui va passer un week-end avec sept de ses amis gays. Au menu des conversations sans tabou: l'amour, la sexualité, le sida, la mort... Cette comédie met à nu les corps et les âmes. Et Nicolas Vitiello se déshabille totalement pour ce rôle. «Jouer nu, dit-il, c'est difficile pendant la première minute. Après, on a vraiment l'impression d'être habillé. Et puis, je me dis que ce n'est pas moi, mais mon personnage qui est à poil!»

La franchise de Nicolas se double d'une lucidité qui l'a poussé à faire son coming-out l'an passé. «C'était important pour moi de parler de ma bisexualité, confie-t-il. J'étais énervé d'entendre que les bisexuels étaient des «partouzeurs» qui couchent avec des filles et des garçons parce qu'ils sont affamés de sexe. C'est une sexualité qui intrigue. Alors on l'enferme dans des schémas faux.»

Dans la pièce, il doit embrasser un garçon, soit Jean-Baptiste Martin, qui est par ailleurs le fils de l'animateur Jacques Martin et de la comédienne Danièle Evenou. Là aussi, Nicolas y est allé franco! «Au départ, c'est gênant. Aujourd'hui, je connais sa vie. Il connaît la mienne. Le soir, on joue aux amants sur la scène. Les bisous sont francs, mais on ne met pas la langue! (Rires) Dans la vie, on est tous les deux casés...»

Ses amis des Whatfor, Cyril et Erika, sont venus l'applaudir hier. «Je revois aussi Monia. Quand on se voit, il faut juste qu'on ne parle pas boulot, sinon on se dispute! Nos styles étaient trop différents. C'est pour ça que le groupe a cassé.»

Se déclarant très amoureux de la personne avec qui il partage sa vie, Nicolas fourmille de projets. «Je travaille sur un premier album electro. Et je prépare une tournée, cet été, avec Michal, de la «Star Ac'», et Allan, gagnant du premier «Télécrochet» de Pascal Sevran.»

Bisexualité

Soyons clair ... Dire que l'on est gay ou bi semble suffisamment marketing pour que certains hétéros se sentent enclins à se définir tels qu'ils ne sont pas ... L'affaire "Tatu" est passée par là et nous a rendu suspicieux envers chaque coming-out.

Celui de Nicolas n'a pas échappé à la règle. Lors de sa sortie du single "cherchez le garçon" en juillet 2004, il fait une interview à citegay où il se présente comme bi. Vous trouverez cette interview ci-après.

Depuis, il a confirmé sa bisexualité dans une interview à "Le matin" (quotidien suisse) en février 2005 (cf. article précédent).

Extrait de l'interview de Citegay (juillet 2004)

Tof : Tu voulais déjà faire un titre sur ce sujet ?
Nicolas O. : A peu près oui. Ce problème de sexualité, je trouvais ça tellement énorme. Tu vois on ne comprend pas forcément le texte, mais il parle à tout le monde. Il reflète un peu ce qui se passe dans la tête des gens, à une époque où il y a un bouleversement de la société, un nouveau statut de la Femme . et de l'Homme, des mentalités qui s'ouvrent et des gens qui ont de moins en moins de difficultés à vivre leurs expériences. Malgré le fait qu'elle ait 20 ans elle reste complètement actuelle .
Personnellement je sais que si j'étais resté en province je serais toujours avec une fille. Mais je suis aussi convaincu que chacun recherche son Masculin ! Ca peut-être l'amour d'un père, ou ça peut se manifester par des jeux de vestiaires avec tapes sur les fesses, c'est un univers propice à retrouver sa part de masculinité-féminité . Biologiquement on est tous homosexuels, seulement c'est le contexte social qui va faire qu'on le développe ou pas. Pour ma part je n'ai pas envie de mettre les choses dans des cases .
Avec Cherchez le garçon j'ai envie de dire que tout ça n'est pas un drame, encore moins une maladie. Si quelqu'un te plaît il faut foncer, et surtout ne pas te freiner à cause de l'opinion de tes parents ou de la société.

Tof : Tu n'as pas peur de désorienter le public des WhatFor ?
Nicolas O. : Pas du tout ! Tu sais, je n'ai pas choisi Cherchez le Garçon pour rien. Pendant l'aventure Popstars je recevais beaucoup de courriers et de mails d'homosexuels et de gens qui venaient chercher du réconfort parce qu'ils se sentaient mal dans leur peau et demandaient des conseils. Beaucoup voulaient savoir qui j'étais vraiment, aimaient ma sensibilité et voulaient se confier à moi. J'étais triste aussi d'avoir des courriers de personnes mal dans leur peau, parfois rejetées par leurs parents. Je te rassure ça ne m'est pas arrivé. Enfin on n'est plus au Moyen-âge tout de même! Si je peux ouvrir certaines mentalités de gens coincés sur le sujet de l'homosexualité ou aider des gens, ce sera gagné !

Tof : Tu penses quoi du mariage gay et de l'adoption ?
Nicolas O. : Je suis pour le mariage à 100 %. On est en 2004, dans un pays des droits de l'homme et on refuse le mariage aux homosexuels, c'est quand même un truc de fou. Merde quoi ! [rires] Je suis content qu'il y ait enfin des maires qui osent le faire même si c'est en dehors de la loi. De toutes façons celle-ci doit changer. Et s'il y a un truc que j'ai trouvé vraiment honteux, ce sont les manifestants anti-mariage gay qui brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « A quand le mariage Zoophile ? » Honteux ! Vraiment ça me dépasse, comme d'entendre que la cause de l'homosexualité est génétique .
Sinon personnellement je ne suis pas pour le mariage, ce n'est pas mon truc. Mais je ne vois pas pourquoi on le refuserait à deux hommes ou deux femmes qui s'aiment.
L'adoption c'est autre chose. En fait, comme pour les hétérosexuels je pense qu'il faut que le couple homo soit épanoui, sinon l'enfant en paiera les pots cassés. Dans ce contexte je suis pour bien sûr, d'autant plus que des études ont démontré que la mentalité de l'enfant n'était pas influencée.

Tof : Est-ce que tu as trouvé le garçon ?
Nicolas O. : Et non pas encore !

Cette page fait partie d'un site très complet sur les personnalités gays, lesbiennes ou bisexuelles ayant révélé leur orientation sexuelle. Si vous n'êtes pas passé par la page principale, cliquez ICI pour accèder à celle-ci.