Biographie
Il
participe au casting de l'émission de TV "Popstar
2" sur M6, et il intègre le groupe gagnant "What
For" avec Erika, Cyril, et Monia. Ils partent à New
York pour enregistrer les titres de leur Album. Sortie de 2
singles et un album des What For. Après
des "désaccords" entre les membres du groupe, les
"WhatFor" se séparent à la mi 2003.
En
2004, Nicolas prépare une reprise du titre "Chercher
le garçon" (Taxi Girl) dont le single doit sortir le
29 juin 2004. Il prend le pseudo de Nicolas O. Le 2ème
titre de ce single est "Tout n'est pas perdu"
écrit par Nicolas.
En
2005, Nicolas joue dans « Love ! Valour ! Compassion ! »
une comédie de Terence Mc Nally, adapté par Jean Dalric et
Jacques Collard, Montée Jean-Pierre Dravel et Olivier
Macé. Avec comme autres comédiens sur scène Roger Mirmont
, Jean-Paul Bordes , Daniel-Jean Colloredo , Jean-Pierre
Kalfon , Olivier Macé , Jean-Baptiste Martin. La pièce ce
joue au théâtre de la Porte Saint Martin à Paris à
partir du 16 février 2005.
Dans
sa carrière de comédien, il porte le pseudo de Nicolas
Vitiello.
(http://nicolasoonline.free.fr)
La
pièce
"Love
! Valour ! Compassion !"
Pour
la première fois en France, deux metteurs en scène,
Jean-Pierre Dravel et Olivier Macé, à qui l’on doit
"Ladies night", créent la pièce phare de
Terrence McNally, "Love ! Valour ! Compassion !".
Un spectacle à la fois dur, tendre et poétique et que son
auteur considère comme sa plus grande création.
Une
riche propriété dans le Lubéron. Des amis de longue date
s’y retrouvent pour mettre en scène un tableau du
"Lac des cygnes" qu’ils présenteront lors d’un
gala de charité contre le sida. Présentée pour la
première fois à New York en 1994, lauréate de neuf Tony
Awards et portée à l’écran en 1997 par Joe Mantello,
"Love ! Valour ! Compassion !" a fait le tour du
monde. “ Cela faisait quatre ans que l’on me parlait de
cette pièce !", confie Jean-Pierre Dravel, l’un des
deux metteurs en scène. Jacques Collard et Jean Dalric, les
adaptateurs, me tarabustaient pour la monter ! Je trouvais
en effet que c’était une très grande pièce. Très
homosexuelle, puisqu’il s’agit de couples d’homosexuels
mais surtout pleine de poésie, d’humanité, avec des
moments forts, pathétiques mais aussi très drôles. Etait-ce
cependant le moment de la créer en France ? Le public
parisien est encore frileux pour ce genre de sujet. Nous
avons fait des lectures dans beaucoup de théâtres
parisiens. A chaque fois, l’homophobie était là et on
nous refusait la pièce, arguant que personne ne viendrait
la voir car elle était "ghetto". C’est le
producteur Jean-Claude Camus qui nous a finalement donné
tous les moyens pour la monter dans un très grand
théâtre."
Sur
scène, une piscine, une pelouse, des arbres, un écran
géant permettant de camper des cieux différents, l’action
se déroulant sur trois week-ends, au printemps, en été et
en automne. "Il fallait être totalement abstrait dans
la mise en scène et le décor car l’action se déroule
dans cinquante lieux différents !", explique Olivier
Macé. Nous avons réalisé un décor qui permet d’avoir
une grande harmonie au niveau du déplacement, comme un
opéra, où tout est en mouvement, de sorte que le
spectateur se promène avec nous."
Un
espace où les comédiens évoluent la plupart du temps nus
: "Cette pièce de McNally, c’est l’homme à nu :
nu devant la mort, le désir, l’amour… La nudité
corporelle, intérieure, intelectuelle, commente Jean-Pierre
Dravel. L’écriture de McNally est admirable. Tout y
juste. La vérité éclate sans fard. Il ne faut pas avoir
les oreilles qui s’écorchent pour percevoir sa poésie,
son lyrisme. Nous avions besoin de comédiens qui acceptent
de jouer cette pièce de vie homosexuelle. Nos comédiens
devaient aussi aimer ce projet car c’est une pièce de
troupe, il n’y a pas de vedettes. Chaque rôle a le même
temps de parole et nous avons réuni la distribution
idéale."
Sliman
(Nicolas Vitiello), jeune danseur arriviste, amant
occasionnel de Jean et qui n’hésite pas à vendre son
corps pour réussir, emblème de la tentation : "Il est
très provocateur. Il est très mal dans sa peau, sans doute
car homosexuel maghrébin. Il cherche à se faire aimer de
tous, ne sachant s’aimer lui-même. On peut imaginer que c’est
un gamin des rues qui a essayé de s’en sortir par la
danse."
Love!
Valour! Compassion!, Porte Saint-Martin, du 16 février au
26 mars 2005
(illico)
Actualité
(théatre) et bisexualité
Article
et recueil de propos en
février 2005 (Le matin)
On
l'a découvert avec «Popstars 2» en 2003. Nicolas Vitiello
était l'un des gagnants de l'émission, avec Monia, Erika
et Cyril. Mais, hélas, le groupe qu'ils ont formé - les
Whatfor - n'a pas eu le succès escompté. Cette année-là,
c'est Chimène Badi, recalée en fin de casting, qui a
réussi à sortir son épingle du jeu.
Aujourd'hui,
Nicolas (23 ans) n'a aucun regret. Au contraire. Sans cette
expérience, il n'aurait jamais été engagé pour jouer
dans «Love! Valour! Compassion!», une pièce de Terence
McNally, qui se joue depuis hier au Théâtre de la Porte
Saint-Martin à Paris.
Dans
ce spectacle, il joue un danseur homosexuel qui va passer un
week-end avec sept de ses amis gays. Au menu des
conversations sans tabou: l'amour, la sexualité, le sida,
la mort... Cette comédie met à nu les corps et les âmes.
Et Nicolas Vitiello se déshabille totalement pour ce rôle.
«Jouer nu, dit-il, c'est difficile pendant la première
minute. Après, on a vraiment l'impression d'être habillé.
Et puis, je me dis que ce n'est pas moi, mais mon personnage
qui est à poil!»
La
franchise de Nicolas se double d'une lucidité qui l'a
poussé à faire son coming-out l'an passé. «C'était
important pour moi de parler de ma bisexualité,
confie-t-il. J'étais énervé d'entendre que les bisexuels
étaient des «partouzeurs» qui couchent avec des filles et
des garçons parce qu'ils sont affamés de sexe. C'est une
sexualité qui intrigue. Alors on l'enferme dans des
schémas faux.»
Dans
la pièce, il doit embrasser un garçon, soit Jean-Baptiste
Martin, qui est par ailleurs le fils de l'animateur Jacques
Martin et de la comédienne Danièle Evenou. Là aussi,
Nicolas y est allé franco! «Au départ, c'est gênant.
Aujourd'hui, je connais sa vie. Il connaît la mienne. Le
soir, on joue aux amants sur la scène. Les bisous sont
francs, mais on ne met pas la langue! (Rires) Dans la vie,
on est tous les deux casés...»
Ses
amis des Whatfor, Cyril et Erika, sont venus l'applaudir
hier. «Je revois aussi Monia. Quand on se voit, il faut
juste qu'on ne parle pas boulot, sinon on se dispute! Nos
styles étaient trop différents. C'est pour ça que le
groupe a cassé.»
Se
déclarant très amoureux de la personne avec qui il partage
sa vie, Nicolas fourmille de projets. «Je travaille sur un
premier album electro. Et je prépare une tournée, cet
été, avec Michal, de la «Star Ac'», et Allan, gagnant du
premier «Télécrochet» de Pascal Sevran.»
Bisexualité
Soyons
clair ... Dire que l'on est gay ou bi semble suffisamment
marketing pour que certains hétéros se sentent enclins à
se définir tels qu'ils ne sont pas ... L'affaire "Tatu"
est passée par là et nous a rendu suspicieux envers chaque
coming-out.
Celui
de Nicolas n'a pas échappé à la règle. Lors de sa sortie
du single "cherchez le garçon" en juillet 2004,
il fait une interview à citegay où il se présente comme
bi. Vous trouverez cette interview ci-après.
Depuis,
il a confirmé sa bisexualité dans une interview à
"Le matin" (quotidien suisse) en février 2005
(cf. article précédent).
Extrait
de l'interview de Citegay (juillet 2004)
Tof
: Tu voulais déjà faire un titre sur ce sujet ?
Nicolas O. : A peu près oui. Ce problème de sexualité, je
trouvais ça tellement énorme. Tu vois on ne comprend pas
forcément le texte, mais il parle à tout le monde. Il
reflète un peu ce qui se passe dans la tête des gens, à
une époque où il y a un bouleversement de la société, un
nouveau statut de la Femme . et de l'Homme, des mentalités
qui s'ouvrent et des gens qui ont de moins en moins de
difficultés à vivre leurs expériences. Malgré le fait
qu'elle ait 20 ans elle reste complètement actuelle .
Personnellement je sais que si j'étais resté en province
je serais toujours avec une fille. Mais je suis aussi
convaincu que chacun recherche son Masculin ! Ca peut-être
l'amour d'un père, ou ça peut se manifester par des jeux
de vestiaires avec tapes sur les fesses, c'est un univers
propice à retrouver sa part de masculinité-féminité .
Biologiquement on est tous homosexuels, seulement c'est le
contexte social qui va faire qu'on le développe ou pas.
Pour ma part je n'ai pas envie de mettre les choses dans des
cases .
Avec Cherchez le garçon j'ai envie de dire que tout ça
n'est pas un drame, encore moins une maladie. Si quelqu'un
te plaît il faut foncer, et surtout ne pas te freiner à
cause de l'opinion de tes parents ou de la société.
Tof
: Tu n'as pas peur de désorienter le public des WhatFor ?
Nicolas O. : Pas du tout ! Tu sais, je n'ai pas choisi
Cherchez le Garçon pour rien. Pendant l'aventure Popstars
je recevais beaucoup de courriers et de mails d'homosexuels
et de gens qui venaient chercher du réconfort parce qu'ils
se sentaient mal dans leur peau et demandaient des conseils.
Beaucoup voulaient savoir qui j'étais vraiment, aimaient ma
sensibilité et voulaient se confier à moi. J'étais triste
aussi d'avoir des courriers de personnes mal dans leur peau,
parfois rejetées par leurs parents. Je te rassure ça ne
m'est pas arrivé. Enfin on n'est plus au Moyen-âge tout de
même! Si je peux ouvrir certaines mentalités de gens
coincés sur le sujet de l'homosexualité ou aider des gens,
ce sera gagné !
Tof
: Tu penses quoi du mariage gay et de l'adoption ?
Nicolas O. : Je suis pour le mariage à 100 %. On est en
2004, dans un pays des droits de l'homme et on refuse le
mariage aux homosexuels, c'est quand même un truc de fou.
Merde quoi ! [rires] Je suis content qu'il y ait enfin des
maires qui osent le faire même si c'est en dehors de la
loi. De toutes façons celle-ci doit changer. Et s'il y a un
truc que j'ai trouvé vraiment honteux, ce sont les
manifestants anti-mariage gay qui brandissaient des
pancartes sur lesquelles on pouvait lire « A quand le
mariage Zoophile ? » Honteux ! Vraiment ça me dépasse,
comme d'entendre que la cause de l'homosexualité est
génétique .
Sinon personnellement je ne suis pas pour le mariage, ce
n'est pas mon truc. Mais je ne vois pas pourquoi on le
refuserait à deux hommes ou deux femmes qui s'aiment.
L'adoption c'est autre chose. En fait, comme pour les
hétérosexuels je pense qu'il faut que le couple homo soit
épanoui, sinon l'enfant en paiera les pots cassés. Dans ce
contexte je suis pour bien sûr, d'autant plus que des
études ont démontré que la mentalité de l'enfant
n'était pas influencée.
Tof
: Est-ce que tu as trouvé le garçon ?
Nicolas O. : Et non pas encore !
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leur orientation sexuelle. Si vous n'êtes pas passé
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